À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, le ministre gabonais en charge des Droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet-Damas, a inauguré officiellement ce vendredi 20 novembre 2020, le Centre d’appel gratuit 1412 pour enfants victimes de violences multiformes au Gabon.
Accompagnée de sa collègue en charge des Affaires sociales, Prisca Koho épouse Nlend (invitée pour la circonstance), et du représentant adjoint de l’UNICEF, Donatien Tameko, la ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet-Damas a inauguré officiellement ce vendredi le Centre d’appel gratuit 1412, pour enfant victimes de violences multiformes dénommé «Supermwana».
«Avec supermwana, les familles et les enfants pourront plus facilement et rapidement dénoncer les violations et les abus sur les enfants qu’ils auront constatés ou dont ils seront informés par un tiers», a expliqué la Garde des Sceaux dans son discours.
Pour cette année, le thème retenu par l’Organisation des Nations Unies porte sur «Une journée pour réinventer un monde où tous les enfants comptent». Cette journée a également été marquée par la visite du ministre de la Justice, dans les orphelinats «Arc en ciel» et «Espoir», ainsi qu’au Centre d’accueil d’Angondjé avec la remise de quelques dons.
La Directrice de l’orphelinat Arc en ciel, Elisa Messera, n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance : «C’est avec un grand plaisir qu’on vous souhaite la bienvenue chez nous pour célébrer cette journée extrêmement importante», s'est-elle réjouie. Profitant de cette occasion, elle a remercié le Gouvernement pour la mise en place d'un tribunal pour mineurs.
Par ailleurs, elle a présenté au membre du gouvernement le nouveau projet de l’orphelinat, audacieux et considérable et qui veut soutenir les futures générations dans les défis auxquels elles sont confrontées. «Nous avons un terrain de 3 hectares qui pourra accueillir beaucoup d’enfants, plus que ceux que nous recevons aujourd’hui. Mais il y a des personnes qui occupent ce terrain. Nous avons besoin de votre intervention madame le ministre, afin que les enfants puissent et bénéficier de leurs droits», a-t-elle mentionné.
Un message bien reçu par Erlyne Antonela Ndembet-Damas, qui a promis transmettre cette doléance au gouvernement afin de trouver des solutions favorables.
Cette journée rappelle l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Convention relative aux Droits de l’Enfant, le 20 novembre 1989 au siège des Nations Unies à New-York. Ainsi, cet Accord international reste le plus universellement ratifié par les Etats, dont le Gabon en fait partie depuis le 9 février 1994.
Dans son préambule, cette convention internationale consacre la responsabilité de plusieurs acteurs dans la protection de l’enfant notamment, celle de l’Etat et des parents.
Laïka Naëlle MAGOURA
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