La 3ème édition du café climatique qui a eu lieu le samedi 7 novembre 2020, avait pour objectif de montrer l'importance du leadership féminin qui mène au développement durable dans le pays. Une édition dotée d'un panel constitué de quatre (4) Dames leaders.
Les travaux de la 3ème édition du Café climatique se sont déroulés le samedi 7 novembre écoulé autour de quatre thèmes. Le premier consistait à présenter la notion du leadership féminin dans le contexte du développement durable. Un sujet qui a été presenté par Mme Edwige Éyang Effa, femme leader, par ailleurs présidente de l'ONG FENSED (Femme, Environnement, Santé, Education)
«La femme leader, c'est celle là qui doit pouvoir se dépasser, conduire, regrouper, former, transformer tout autour d'elle. Il peut s'agir de la transformation de la nation, comme de la vie d'une autre femme et même des hommes. Elle doit pouvoir aider le pays, la société et surtout former les jeunes», a-t-elle souligné dans son exposé.
En effet, les Objetcifs de développement durable (ODD) comptent dix sept (17) objectifs, qui ne peuvent être dissociés les uns des autres. La question de l'inclusion reste le point central. Mais, aujourd'hui, un accent particulier est mis sur l'ODD Cinq, car il met un accent particulier sur les droits de la femme. C'est dans cette perspective que Mme Pépecy Ogouliguende, présidente de l'ONG Malachie, a affirmé dans son exposé numéro 2 qui avait pour thème «Comment le leadership féminin peut-il favoriser le développement durable ?», que la femme leader doit s'engager à connaître ses droits.
«Lorsque la femme prendra conscience de son potentiel, et le mettra en oeuvre», a-t-elle dit. Une façon pour elle de lancer un appel aux femmes gabonaises à des fins de voir l'évolution du pays, mais aussi du monde grâce au leadership féminin.
Le troisième thème a édifié les participants sur la manière dont le leadership féminin peut impacter la croissance agricole au Gabon, puis l'impact social du leadership féminin. Deux sujets présentés respectivement par des jeunes femmes leaders, à savoir Mlle Tamarah Moutotekema Boussamba, présidente Agridis et Zora Kassa, directrice de Zora Planner.
Pour Charlène Mouboulou, coordonnatrice générale du Café climatique, c'était un moyen de faire comprendre à toutes les femmes qu'elles ont de la valeur, en dehors de celle qu'on les attribue dans leurs foyers. «Les femmes peuvent transformer avec leur capacité et leur intelligence», a-t-elle fait savoir.
Laïka Naëlle MAGOURA
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