Ngounié

Guiétsou: Les mauvaises habitudes des consommateurs d’électricité décriées

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Depuis le rétablissement de l’eau potable et de l’électricité à Guietsou, chef-lieu du département de la Mougalaba dans la Ngounié (Sud), le chapelet des doléances vis-à-vis de l’Etat et cadres politiques de la localité a été allégé, sauf qu’il ait encore des comportements qui fâchent lorsqu’on ne préserve pas ces fournitures distribuées par la société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg). 

Difficile d’imaginer il y a plus de cinq ans, que la commune de Guiétsou pouvait de nouveau être raccordée à l’eau potable, en dépit de la présence de la station de traitement restée longtemps vide, comme son château, avant que les pouvoirs publics ne consentent des moyens financiers pour répondre au cri de détresse des populations. 

Le constat est le même avec l’électricité, où, seuls quelques nantis faisaient la différence par leur appartenance sociale, en utilisant un groupe électrogène. Ils pouvaient assister par solidarité familiale des nécessiteux lors des cérémonies de joie ou tristesse, ou encore lorsque le gasoil venait à manquer dans le groupe électrogène de la préfecture. Pour parer à cela, l’Etat y a mis des groupes thermiques comme dans tous les chefs-lieux départementaux qui sont gérés par la Seeg.

Si l’éclairage public n’est pas encore en évidence, du moins, les lumières extérieures des maisons électrifiées prouvent bien que l’énergie est disponible dans la commune, même si beaucoup reste à faire. Notamment implanter des poteaux électriques, hisser les câbles et placer des lampadaires. Néanmoins, les fournitures d’eau et d’électricité sont un symbole de modernité et qu’il serait important d’en prendre soin. Car il est inadmissible que des compatriotes en usent sans penser aux efforts des pouvoirs publics, soient-ils régaliens, pour procéder à un gaspillage.

Constat. Lors de la visite de prise de contact du gouverneur de la province de la Ngounié, Paulette Mengué M’Owono à Guietsou, le jeudi 22 octobre dernier, plusieurs membres de sa délégation ont remarqué que de jour certaines lumières domestiques extérieures étaient en marche. Pareil le lendemain (vendredi), jour du départ de l’autorité. 

Selon nos investigations au sujet d’un tel comportement, il est apparu que nombreux laissent entendre que «c’est pour éviter de faire tourner les groupes thermiques inutilement qu’ils laissent parfois les lumières en marche en plein jour». 

D’autres estiment que, «c’est pour montrer à ceux qui ne sont pas encore reliés par un câble qu’ils possèdent cette denrée rare». 

«Le vice est que certains vont en brousse le matin en laissant expressément la lumière ou la musique en longueur de journée dans la maison sans une présence humaine et personne ne doit faire la remarque sinon vous vous faites des soucis avec le propriétaire des lieux», a réagi un jeune cadre, souhaitant que «les services de la Seeg placent les compteurs de type Edan pour freiner le gaspillage et inciter les consommateurs à détenir un compteur individuel au lieu de se partager le courant par tiers», un manque à gagner à la société. 

«Que la société revoit sa politique de fourniture de services là où elle est implantée, comme ça on changerait de comportement», a-t-il insisté.

JPM 
 

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