Le présumé trafiquant Oumar Diakité, âgé de 56 ans, de nationalité malienne, a été interpellé le lundi 2 novembre 2020, par des agents de la Police Judiciaire et un agent des Eaux et Forêts, appuyés par l'ONG Conservation justice, à Libreville, en possession de cinq (5) pointes d’ivoire d’éléphants, une espèce intégralement protégée par la Loi gabonaise.
Le lundi 2 novembre 2020, une équipe mixte composée d'un agent des Eaux et Forêts et des agents de la Police Judiciaire, accompagnés de l'ONG Conservation justice (CJ), a investi les lieux indiqués par un informateur sur une nouvelle transaction d'ivoire à Libreville. L'opération a permis l'interpellation d’Oumar Diakité, âgé de 56 ans, en possession de cinq (5) pointes d’ivoire d’éléphants, sectionnées en 15 morceaux, une espèce prohibée à la détention et à la commercialisation.
Une énième arrestation qui démontre bien que le trafic d’ivoire continue de prospérer malgré toutes les stratégies mises en place et que Libreville continue d’en être une des plaques tournantes.
Sur place vers 15 heures, il leur a fallu moins d’une trentaine de minutes avant que des individus ne se présentent. «Quelques minutes plus tard après l’arrivée de l’équipe mixte, un véhicule à usage de taxi est venu stationner dans la zone avec à son bord, le conducteur et un autre individu. Celui-ci répondait à la description faite. Ce dernier est descendu du véhicule et a récupéré un sac logé dans la malle arrière du véhicule», a fait savoir une source judiciaire.
Au cours de l'interrogatoire, le présumé trafiquant a avoué être le propriétaire de l’ivoire. Il a également indiqué l’avoir acheté à Gamba, dans la province de l’Ogooué-Maritime (Ouest) auprès des chasseurs, pour la somme de 1 600 000 francs CFA.
Le mis en cause sera présenté devant le Procureur de la République de la formation spécialisée du Tribunal de Première Instance de Libreville pour répondre des faits de chasse d'une espèce intégralement protégée, achat, détention et tentative de vente d'ivoire.
Il risque jusqu'à dix (10) ans de prison conformément aux dispositions de l'article 388 du Code pénal.
Chancelle BIKET ONANGA
Commentaires