Après le lancement de la campagne de sensibilisation «Octobre rose», la plateforme des femmes du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), mise en place pour la lutte contre les cancers féminins, a lancé, mercredi à Libreville, le dépistage du col de l’utérus et du sein. Occasion pour cette plateforme d’appeler massivement au dépistage.
«En ce période d’Octobre Rose, le Parti démocratique gabonais s’est impliqué dans la lutte contre les cancers féminins, en sensibilisant et en organisant depuis ce matin, des séances de dépistage pour donner la chance à celles qui hésitent parce que nous sommes presque à la fin du mois. Nous avons donc préféré se positionner à la fin du mois, pour donner la chance à celles qui hésitent ou à celles qui n’ont pas encore eu la possibilité de faire le dépistage, depuis le début de cette opération. De ce fait, au Parti démocratique gabonais il y a six séances de dépistage au siège national qui s’étaleront d’aujourd’hui 28 octobre jusqu’au mercredi 4 novembre 202O à raison de 70 femmes par jour, ce qui nous fera un total de 42O femmes. Si les médecins ne sont pas très fatigués, nous pouvons atteindre 500 femmes. Par conséquent, nous invitons toutes celles qui hésitent encore à venir massivement au siège du Parti démocratique gabonais pour se faire dépister parce que c’est gratuit», a déclaré le secrétaire général adjoint en charge de la communication et des relations extérieures, Estelle Flore Angangou.
Les agents de dépistages déployés par le ministère de la Santé ont expliqué le déroulement du dépistage.
«Le dépistage se fait en trois phases. La première phase est la sensibilisation. On explique aux femmes le cancer du sein et l’utérus, et comment ces cancers se manifestent et comment ils peuvent être détectés. Puis vient la phase de dépistage par le remplissage préalable des formulaires avant le dépistage. Le dépistage se fait avec l’utilisation des deux substances. Ces produits nous permettent de mieux observer le col à la recherche d’une quelconque lésion, d’une tâche et d’une coloration pas normale. Normalement c’est un examen inodore qui ne fait pas mal», ont-ils expliqué.
Plusieurs femmes dépistées ont manifesté leur satisfaction après le dépistage.
«Le dispositif a été mis en place pour que tout se passe dans les bonnes conditions. Pour cela je suis très satisfaite. Pour mes sœurs qui hésitent de venir, je leur lance un appel en leur demandant de venir se faire dépister et leur dire que le dépistage ne fait pas mal du tout, et que l’équipe choisie par le Secrétariat exécutif est pour les femmes militantes et non militantes. C’est une opération qui fonctionne très bien. D’où, j’exhorte mes sœurs qu’elles soient du PDG ou pas à venir se faire dépister massivement au siège du PDG», a fait savoir une militante.
Stéphane NGUEMA
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