L’Union démocratique et républicaine (UDERE), par la voix de son président, Victor Missanda, après avoir approuvé, ce mercredi 07 octobre 2020 au cours d’une déclaration à son siège d’Essassa dans le 2ème arrondissement de la commune de Ntoum, la décision du conseil des ministres du 02 octobre dernier de proroger les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre la pandémie du Covid-19, a réaffirmé son soutien au président gabonais pour sa politique visant à protéger les gabonais.
La prorogation de l’état d’urgence sanitaire, décidée de nouveau par le Gouvernement gabonais en conseil des ministres du vendredi 2 octobre dernier, suscite de multiples réactions au sein de l’opinion nationale. L’Union démocratique et Républicaine (UDERE), par l’entremise de son premier responsable, n’est pas restée insensible face à cette décision des plus hautes autorités gabonaises. Dans sa déclaration, Victor Missanda a «approuvé sans réserve cette décision louable», avant de réaffirmer au chef de l’Etat gabonais «son soutien pour sa politique visant à protéger les gabonaises et gabonais».
Pour le Président de l’UDERE, «la prorogation de ces mesures gouvernementales ne vise qu’un seul objectif, celui de maintenir et ramener à zéro le taux de prévalence et éviter une nouvelle vague de contamination dans notre pays».
A en croire M. Missanda, toutes les mesures, prises par le gouvernement, depuis le début de la pandémie du Covid-19, ne peuvent être regardées comme des techniques visant la restriction des libertés fondamentales, contrairement aux allégations de certains acteurs politiques et des réseaux sociaux. Selon lui, «cette décision devrait plutôt être perçue comme une véritable prise de conscience et de responsabilité du président de la République Chef de l’Etat, son Excellence Ali Bongo Ondimba, à l’endroit de ses concitoyens», a insisté Victor Missanda.
Le Président de l’UDERE a saisi cette occasion pour rappeler aux gabonaises et gabonais la nécessité de prendre la mesure du danger qui guette chacun d’entre nous. Car, pour lui, «sans la santé, la liberté est vide de sens. Un peuple malade est en effet incapable d’agir. Il est angoissé. In fine, il est voué à la mort».
S’agissant des annonces des leaders religieux sur la réouverture des lieux de culte, l’UDERE a exprimé son étonnement face à l’attitude «peu raisonnable de certains responsables religieux qui veulent à tout prix célébrer les messes contre les mesures gouvernementales impérieuses à la préservation de la santé de nos populations», a-t-il exprimé. Ajoutant que «C’est l’occasion pour nous de rappeler et de saluer la sage attitude du Saint Siège qui en appelle à la prudence de ses fidèles et des responsables de l’Eglise catholique du monde à ne pas célébrer d’offices religieux sans autorisation préalable des autorités de leurs pays».
Aussi, tout en demandant au gouvernement gabonais de redoubler de vigilance, l’UDERE l’encourage-t-il à trouver les mécanismes susceptibles de relancer des activités socio-économiques dans tous les secteurs de la vie.
Toutefois, après avoir exhorté l’ensemble de la population gabonaise à observer scrupuleusement les mesures de sécurité édictées par les plus hautes autorités pour mieux juguler la pandémie du Covid-19, l’UDERE a profité de cette occasion pour saluer les efforts sans cesse remarquables du Copil et des forces de sécurité et de défense visant à protéger les populations de cette pandémie.
Fanch Sterley SAYA
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