Dans la suite des conseils de cabinet initiés par la Première ministre du Gabon, Rose Christiane Ossouka Raponda, le mardi 29 septembre écoulé, le ministre en charge du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa est allé présenter à son hôte les «les possibles contributions» de son ministère stratégique dans le relance de l’économie post-Covid-19.
Après le passage de plusieurs membres du gouvernement au conseil de cabinet initié par la cheffe du gouvernement du Gabon, Rose Christiane Ossouka Raponda, le mardi 29 septembre 2020, Vincent de Paul Massassa s’est plié au même exercice à l’immeuble du II Décembre de Libreville. Il était question pour le patron du secteur des richesses du sous-sol «de présenter au Premier ministre les possibles contributions du secteur du pétrole, gaz et des mines dans la relance de l’économie attendue post-Covid-19», a-t-il expliqué à l’AGP au terme de cet échange avec la Première ministre.
Responsable d’un secteur qui contribue à hauteur de 65% du produit intérieur brut (PIB) de l’économie gabonaise, et pour lequel les actions de relance sont fortement attendues M. Massassa s’est félicité de la nouvelle loi du secteur des Hydrocarbures effective avant l’arrivée de la Covid-19 dans le territoire gabonais.
Pour répondre aux exigences actuelles avec le double choc de la pandémie du coronavirus et l’effondrement des cours du pétrole qui a en réalité imposent toutefois une certaine adaptation dans le cadre de la relance de l’économie, face à Mme Ossouka Raponda, le ministre du secteur minier a fait un état des différentes démarches engagées avant la Covid-19. «Plusieurs opérateurs intéressés par le bassin sédimentaire gabonais, nous avons d’ailleurs offert le deuxième appel d’offre avec des réactions positives, mais ralentie par la Covid-19 avec le report des dates limites de la présentation des offres, alors établis au 30 avril 2020 à une date ultérieur», regrette Vincent de Paul Massassa.
Selon lui, cette ultérieure étape dépendra de l’évaluation de la Covid «pour que les opérateurs se déplacent et que nous engageons des discutions. C’est donc sur fond des orientations de la pandémie que dépendra l’ouverture à nouveau du secteur», a fait savoir le patron des mines.
Par les explications et déclarations faites par le membre du gouvernement, on comprend aisément que la pandémie sanitaire de l’heure, certes en grande baisse, a fortement perturbé le secteur du pétrole du gaz et des mines avec surtout l’effondrement de la demande de redressement. La fin de cette crise sanitaire est très attendue dans l’espoir des lendemains meilleurs et pour mieux aborder l’avenir avec sérénité.
Ludmilla NTOUTOUME
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