L’ancien ministre et diplomate marocain, Mohamed Aujjar, a été nommé président de la mission d’enquête indépendante de l’Onu sur la Libye, selon un communiqué du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme publié mercredi dernier, et parvenu à la rédaction de l’AGP.
Outre Mohamed Aujjar, la mission est constituée de bien d’autres personnalités, notamment Tracy Robinson et Chaloka Beyani, précise le communiqué.
Créée le 22 juin dernier par le Conseil des droits de l’Homme, cette mission devrait s’atteler à documenter les allégations de violation du droit international des droits de l’Homme et du droit international humanitaire par toutes les parties en conflit en Libye, ajoute le document.
La situation sécuritaire en Lybie est bien détériorée, a relevé par ailleurs Michelle Bachelet, la Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme citée dans le communiqué, soulignant également l’absence d’un système judiciaire fonctionnel. D’où l’importance du travail de l’équipe d’experts indépendants appelés à documenter les exactions et les violations des droits de l’Homme.
«Cet organe d’experts servira de mécanisme essentiel pour lutter efficacement contre l’impunité généralisée (…), et peut également servir de moyen de dissuasion pour prévenir de nouvelles violations et contribuer à la paix et à la stabilité dans le pays», a déclaré Mme Bachelet.
Les exécutions sommaires, la torture et les mauvais traitements, la violence sexiste, y compris la violence sexuelle liée aux conflits, les enlèvements, les disparitions forcées, ainsi que l’incitation à la violence sur les réseaux sociaux, continuent d’être commis dans un climat d’impunité totale en Libye, a conclu Mme Bachelet.
AK
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