Ce mardi 30 juin, les hommes de Dieu, directeurs de conscience de la Communauté pentecôtiste et charismatique des Eglises de réveil de Franceville, la capitale provinciale du Haut-Ogooué (Sud-est), ont joint leur voix à toutes celles qui se lèvent dans le pays pour dire ‘’NON’’ à la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon et demande une motion de censure de ce gouvernement et appelle à la démission du Premier ministre.
Par son porte-parole, le Révérend pasteur Pierre Lepombo, la Communauté pentecôtiste et charismatique des Eglises de réveil de Franceville a tenu à donner sa position à la dépénalisation de l’homosexualité, qui a vu le oui l’emporter à l’Assemblée nationale, le mardi 23, et au Sénat, le lundi 29 juin écoulé.
«Nous hommes de Dieu, directeurs de conscience de la Communauté pentecôtiste et charismatique des églises de réveil de Franceville venons par cette déclaration, joindre notre voix à toutes celles qui se lèvent dans notre pays, pour dire NON, et condamnons avec fermeté la loi sur la dépénalisation de l’homosexualité et demandons son retrait pur et simple, NON à son institutionnalisation dans notre pays et nous demandons, même si cela paraît illusoire au regard de la coloration des deux chambres du parlement, une motion de censure de ce gouvernement suivi de la démission de son Premier ministre», a indiqué Lepombo Pierre.
Pour ses responsables d’églises, Dieu et l’histoire retiendront que dans une période de crise profonde caractérisée par la pandémie mondiale liée au Covid-19 qui cristallise tous les secteurs de la vie des nations, la nôtre incluse, venant ainsi, s’ajouter à ce qui est devenu le quotidien des gabonais, entre autres, un chômage grandissant, des situations de crise dans le monde de l’éducation, de la santé, du logement et des infrastructures, le gouvernement et une majorité des députés et sénateurs des deux chambres du parlement ont fait le choix, une fois de plus, de déplacer une autre borne, après celle de l’adultère, en procédant à la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon.
Une situation, d’après eux, qui va aboutir à la légalisation de l’homosexualité avec tout ce que cela comporte d’actes abominables et sataniques, au nom de la liberté et des normes internationales arrimant ainsi le Gabon à une pseudo modernité.
Par ailleurs, les hommes de Dieu ont réclamé au président de la République, que la mesure de fermeture des lieux de culte soit levée afin de permettre la reprise des activités dans le strict respect des mesures barrières. Car, plusieurs nations, dans le respect des mesures barrières, de la distanciation et du port du masque, ont procédé à l’ouverture des commerces, des transports, des activités et des lieux de culte.
Zita Sonia OKASSA
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