Société & Culture

Les étudiants de l’USTM disent «NON» à la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon

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Afin d’exprimer leur mécontentement face à la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon, plusieurs étudiants de l’Université des sciences et technique de Masuku (USTM), dans la province du Haut-Ogooué (Sud-est), se sont regroupés, ce jeudi 25 juin, à l’entrée de leur institution pour protester contre la dépénalisation de l’homosexualité.

C’est plus d’une centaine d’étudiants de l’Université des sciences et technique de Masuku (USTM) qui se sont regroupés à l’entrée de leur établissement pour protester contre la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon.

«Non à l’homosexualité au Gabon. Non, à la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon. Nous ne voulons pas de cette loi», sont autant de récites lancées en chœur par les étudiants, visiblement en colère, pour manifester leur mécontentement. 

«Nous ne sommes pas d’accord avec ce texte, nous nous insurgeons et nous disons NON à cette pratique qui n’est pas dans nos mœurs. Nous sommes ici pour exprimer notre mécontentement face à la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon. Les étudiants que nous sommes prônent pour la famille. Nous avons nos mœurs, et cette pratique que nous qualifions d’immorale n’existe dans aucune coutume bantou. Alors nous disons non à cette pratique», a clamé l’un des étudiants.

Ces étudiants regroupés au sein de l’USTM ont dit être surpris que le gouvernement s’empresse de dépénaliser l’homosexualité alors qu’il y a des problèmes plus urgents qui contribuent au bien-être de la population tels que la santé, l’éducation, l’enseignement supérieur.

La voix des étudiants de l’USTM vient s’ajouter à l’opinion très en ébullition depuis l’adoption de cette loi. En effet, plusieurs manifestants ont envahi l’entrée du Sénat pour également protester contre cette pratique très décriées également sur les réseaux sociaux. 

Pour rappel, le 23 juin dernier, 48 députés de l’Assemblée nationale ont voté la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon, annulant ainsi un amendement du code pénal voté un an plus tôt et qui condamnait l’homosexualité comme une atteinte aux mœurs. 48 députés ont voté pour la dépénalisation, 24 contre et 25 se sont abstenus. 

Zita Sonia Okassa
    

 

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