Au terme de son procès devant la Cour criminelle spéciale, alors qu’il risquait une peine à perpétuité pour atteinte à la sûreté de l’Etat, l’ancien allié de l’opposant Jean Ping, Roland Désiré Aba’a Minko a été condamné à dix ans de prison dont 5 avec sursis et une amende de 5 millions de francs CFA pour délit d’association de malfaiteurs conformément à l’article 288 du Code pénal.
Le verdict est tombé ce mercredi 10 juin. Alors que le Procureur général avait requis la réclusion à perpétuité, Roland Désiré Aba’a Minko s’en tire finalement avec une peine minimale à l’issue de son procès débuté le lundi 8 juin dernier devant la Cour criminelle spéciale.
L’ancien allié de Jean Ping écope de dix ans de prison dont 5 assortis de sursis et 5 millions de francs CFA d’amende pour le délit d’association de malfaiteurs conformément aux dispositions de l’article 288 du Code pénal. Un verdict jugé satisfaisant par son avocat, maître Hugues Bouguikouma, visiblement soulagé.
Ayant déjà effectué trois ans de préventive, Roland Désiré Aba’a Minko devrait donc passer encore deux ans derrière les barreaux.
Le 16 juin 2017, Roland Désiré Aba’a Minko, ancien candidat à la présidentielle gabonaise, avait menacé de faire exploser les locaux de plusieurs chaines de télévision et bâtiments administratifs à Libreville si le président Ali Bongo Ondimba ne quittait pas le pouvoir. Il était allé jusqu’à envoyer des hommes, à qui il avait promis 3 millions de francs CFA chacun, déposer de fausses bombes dans les rédactions de certains médias de Libreville, notamment Gabon Télévisions, Kanal 7, TV+ et Africa n°1, afin d’obtenir la diffusion sur leurs ondes de son ultimatum.
FSS
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