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Zimbabwe : Un scandale sexuel entraîne la démission du vice-président

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Les ébats sexuels du vice-président Kembo Mohadi relayés par les médias choquent le Zimbabwe et entrainent sa démission.

Selon nos confrères de ‘’ le monde’’, Kembo Mohadi, second vice-président du Zimbabwe a annoncé sa démission ce lundi 1er mars au terme d’une série de fuites dans les médias concernant certains aspects de sa vie sentimentale notamment ses aventures sexuelles. Ce scandale renforce l’incompréhension des zimbabwéens face aux excès des responsables politiques du pays.

Le site d’information rapporte que des enregistrements ont été diffusés qui, s’ils sont authentifiés, montreraient à l’œuvre un haut responsable zimbabwéen âgé de 71 ans, invitant de façon pressante sa maîtresse, une femme mariée, à le rejoindre dans son bureau de la présidence pour se livrer aux ébats sexuels sur place. D’autres éléments qui se sont mis à pulluler ces dernières semaines au Zimbabwe dessinent un tableau dans lequel cette aventure serait loin d’être un fait isolé pour l’ex vice-président zimbabwéen.

Pour sa défense, Kembo Mohadi se dit victime d’une cabale et dénonce l’action de « pseudo-paparazzis » mais aussi, de façon plus touffue évoque « l’inter connectivité avec l’écologie des réseaux sociaux qui ont relayé de façon virale des éléments de panique morale, tout en faisant circuler des mensonges, des mythes créés de toutes pièces, de façon à salir la réalité de [sa] vie d’homme dédié à [sa] famille ».

Il dit se considérer comme un homme « victime de distorsions de l’information, d’un montage audio, d’une manipulation orchestrée par des hommes de l’ombre et d’un sabotage politique. »

Les détails assez scabreux qui apparaissent dans les fuites ont tout de même créé un émoi au Zimbabwe et, aussi un peu d’ironie. Car il y a bien de la farce dans cette affaire, qui dit quelque chose de l’incompréhension des Zimbabwéens face aux excès d’une petite classe politique abonnée aux scandales.

La jeune femme impliquée dans cette affaire dit au cours d’une des conversations mises en ligne, qu’il lui faudrait de l’argent, et vite. Ce à quoi son interlocuteur, qui semblait pourtant dans une très grande hâte de la voir passer la porte de son bureau « pour lui donner [des faveurs sexuelles] », et ayant absorbé des toniques dans cette perspective, devient soudainement distant et élude avec soin la question.

 

VEM (Source : Le monde)

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