Haut-Ogooué

Violences scolaires : le code pénal présenté aux apprenants du lycée Rigobert Landji à Moanda

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Afin de tenter de juguler le phénomène de violences en milieu scolaire, l’équipe dirigeante du lycée Rigobert Landji, dans la commune de Moanda, le chef-lieu du département de la Lébombi-Léyou dans le Haut-Ogooué (Sud-est), a fait appel aux forces de l’ordre et de sécurité, le mercredi 02 Mars écoulé, pour sensibiliser les élèves sur les risques encourus en cas de violences physiques ou verbales, pouvant aller des amendes à l’emprisonnement.

Agression au ciseau, coups et blessures, règlement de compte hors des établissements, plaintes des parents d’élèves, consommation de stupéfiants. Le regard des agents de force de l’ordre et de sécurité au sein des établissements, la sensibilisation des apprenants restent désormais cruciale pour la sécurité des apprenants et du corps enseignant.

C’est dans cette optique que l’administration du lycée public Rigobert Landji, que dirige Christiane Mbili, un des plus grands établissements de la place, a initié une démarche auprès des Forces de police, en vue de sensibiliser les apprenants contre le phénomène de violences scolaires.

En effet, les actes d’agression ont un impact considérable sur les victimes qui vivent constamment dans la peur et l’angoisse, débouchant parfois au suicide, à l’échec ou à l’abandon scolaire. Les agents de Forces de sécurité n’ont pas manqué de présenter les formes récurrentes de violences se rapportant chacune à une infraction pénale de droit commun, c’est-à-dire prévue et punie par la loi.

«Nous avons enregistré un grand nombre de plaintes, de bagarres, aussi bien à l’intérieur de l’établissement qu’à l’extérieur, mais en uniforme. Pour ceux qui ne se battent pas ici, ils se font des règlements de compte hors de l’établissement, mais en uniforme. Parfois, ils font intervenir leurs parents, donc leurs frères, sœurs pour agresser un élève du lycée. Les bagarres se font avec des armes blanches, des coups», a indiqué le Censeur 1, Vie scolaire, Divassa.

Selon cette dernière, dans les cas d’agression, certains parents d’élèves veulent amener l’affaire au niveau pénal. «Nous avons vu qu’il était préférable d’abord de sensibiliser les enfants, qu’ils sachent les risques qu’ils encourent s’ils s’entêtaient dans cette bêtise. Nous avons adressé une correspondance au Commissaire de police qui a dépêché un groupe de Capitaines qui travaillent déjà sur la question. Le groupe est arrivé ce matin pour sensibiliser les enfants sur les risques qu’ils encourent allant jusqu’à l’emprisonnement. On espère qu’ils ont compris».

«On nous a sensibilisé sur le vol, les élèves qui manquent les cours inutilement, les bagarres. C’est condamnable. On nous a aussi interpelés par rapport à certaines attitudes que nous affichons vis-à-vis de nos enseignants. Nous ne devons pas injurier nos enseignants ce sont nos supérieurs», a retenu, pour sa part, Dorène Okomo, élève en classe de 4ème. Pour Moubi Wilson, «Nous ne devons pas avoir de mauvais comportements auprès des condisciples de classes. Il faut être sérieux quand on vient à l’école», a-t-il affirmé.

NTI/AGP

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