Société & Culture

UOB : Le SNEC réclame une année blanche pour repenser l’université 

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Le président du Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC), section Université Omar Bongo (UOB), Maturin Ovono Ebe, a réclamé ce mercredi 17 février dans une déclaration au sein de l’institution, une année blanche au motif que les conditions ne sont pas réunies sur les plans infrastructurel et sanitaire.

Accusant le gouvernement de se préoccuper plus à sauver des années plutôt que de sauver les étudiants, le Syndicat national des enseignants chercheurs, section UOB, invite les autorités à déclarer une année blanche, non seulement pour cesser de faire dans le bricolage et le colmatage de brèches, mais aussi pour revenir aux normes calendaires en vigueur dans les universités de l’espace francophone. Car, selon lui, sur le plan infrastructurel, l’UOB avait été conçue pour accueillir 7000 étudiants, et à ce jour cet établissement totalise plus de 500 000 étudiants.

«Nous demandons une année blanche», a lâché le président du SNEC-UOB, Maturin Ovono Ebe, invitant ainsi le gouvernement à déclarer année blanche l’année académique 2020-2021. «Non seulement pour cesser de faire dans le bricolage et le colmatage de brèches, mais aussi pour revenir aux normes calendaires en vigueur dans les universités de l’espace francophone», ont-ils justifié.

Sur le plan sanitaire, il a aussi dénoncé l’absence de dispositif sanitaire pour lutter contre la pandémie du Covid-19 au sein de ce temple du savoir. Ainsi, le SNEC-UOB craint fort cet endroit ne devienne un vaste foyer de contamination communautaire au Covid-19, vu le non-respect et la violation de certaines des conditions d’hygiènes requises qui y règnent.

«Le gouvernement a exigé le rassemblement à 30 personnes. Sauf que dans les salles de classe, nous avons des effectifs de 400 étudiants et la distanciation sociale n’est pas respectée. Cela montre qu’il y a un problème au niveau des infrastructures. Et le dispositif sanitaire est inexistant. Pas de thermo flash à l’entrée de chaque salle de classe», a dénoncé Maturin Ovono Ebe.

A en croire le président du SNEC-UOB, l’année universitaire 2020-2021 déclarée «Blanche», devra probablement aider à résoudre plusieurs difficultés auxquelles les universités gabonaises sont confrontées, notamment l’augmentation des capacités d’accueil de l’université, la construction et la réalisation de la sécurisation du campus universitaire, avec l’édification des barrières plus hautes, et un contrôle mieux structuré de toutes les entrées, etc.

JD METOCKO-BAMBA 
 

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