Un partenariat en gestation entre le FMI et le CEP-UOB

Le Centre d’économie publique de l’université Omar Bongo (CEP-UOB) et le Fonds monétaire international (FMI) ont échangé vendredi 29 juillet sur une possibilité de partenariat, avec pour l’objectif le renforcement de capacités des étudiants, plus particulièrement des doctorants en sciences économiques.

Le projet de partenariat entre le CEP-UOB et le FMI prévoit plusieurs axes de coopération, ont expliqué les deux parties. « Pendant les échanges, plusieurs axes ont été définis, notamment les conférences comme celle que nous venons d’avoir, pour échanger sur les questions de l’heure, l’intérêt pour l’ensemble de l’économie y compris celle de la pratique. Nous avons aussi le partage de données, de documentations. Le FMI a accès à un certain nombre de bases de données qui peuvent être d’un intérêt particulier pour des travaux de recherche du Centre d’économie et ses membres. Nous pouvons également collaborer sur des travaux analytiques », a énuméré Gomez Agou, représentant résident du FMI, au sortir de la réunion tenue au sein de l’université Omar Bongo, à Libreville. Il a précisé que « le but de cet échange était de voir les clauses de partenariat entre le Centre d’économie publique de l’UOB et le FMI dans la formation des étudiants, et particulièrement les doctorants ».

Les conférenciers dont le représentant résident du FMI, accompagné des professeurs de la Faculté des sciences économiques de l’UOB.

Selon le professeur titulaire en Économie de l’UOB, Médard Mengue Bidzo, c’est pour élargir son champ de recherche que le CEP-UOB s’est mis à la recherche des partenaires, dont le FMI qui a répondu favorablement, avec la bénédiction du gouvernement gabonais.

« Pour renforcer certaines étapes méthodologiques de recherches, nous avons pensé qu’il était important d’aller chercher des partenaires qui sont dans la pratique et la gouvernance économique, à l’instar du FMI, en nous fournissant les données, les méthodes et en donnant un certains nombres d’informations pour renforcer nos recherches. Et le FMI a été le premier organisme à répondre favorablement », a indiqué le professeur de la Faculté des sciences économiques de l’UOB. Il s’est enfin réjoui de l’aval donné par le gouvernement gabonais dans la perspective de cette collaboration, entendu que le CEP est un outil d’aide a la décision, disposer à « aider le gouvernement à prendre les décisions sur les plans économiques, sociaux et environnementaux ».

RNA/FE