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UA : une conférence de réconciliation nationale sur la Libye en préparation

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Siège de l’UA à Addis-Abeba, le 18 février 2023, à l'ouverture du 36è sommet de l'organisation. AFP

Libreville, 20 février 2023(AGP)- L’Union africaine (UA) a annoncé travailler à l’organisation prochaine d’une conférence de réconciliation nationale sur la Libye, dimanche 19 février à l’issue de son 36e sommet. Cette conférence est placée sous l’égide du président congolais Dénis Sassou Nguesso, à la tête du comité de haut niveau sur la crise lybienne.

Bankole Adeoye, le commissaire paix et sécurité de l’Union africaine, a présenté le projet de l’organisation de la conférence nationale destinée à « faire le point de ralliement de toutes les parties libyennes » pour ouvrir la voie à « des élections libres et équitables », en vue de sortir la Libye de la crise, indique radio France internationale.

A cet effet, le rapport présenté par le président congolais Denis Sassou-Nguesso, a été adopté par les chefs d’États participants récemment au 36e sommet de l’organisation à Addis Abeba, en Ethiopie. Dans l’immédiat, ni le lieu, ni la date, n’ont été fixés. Néanmoins, une « réunion préparatoire » a déjà eu lieu à Tripoli, il y a quelques semaines, précise Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des affaires étrangères, et d’ajouter que, « Tout le monde était là. Le grand moment, c’est le consensus que nous avons obtenu au cours de cette réunion pour organiser une conférence de réconciliation. »

L’UA se retrouvera dans les tout prochains jours avec « le Conseil présidentiel libyen pour mettre en place la commission préparatoire. Et celle-ci va statuer sur la date de la tenue de cette rencontre », a-t-il  poursuivi. Toutes les parties libyennes sont conviées à y prendre part.

Pour rappel, la Libye est plongée dans une crise politique majeure depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Le pays est miné par les divisions entre l’Est et l’Ouest et par les ingérences étrangères. Deux gouvernements rivaux se disputent aujourd’hui le pouvoir, l’un installé à Tripoli et reconnu par l’ONU, l’autre à Syrte (centre). L’est et une partie du sud sont contrôlés de facto par le maréchal Khalifa Haftar.

Un double scrutin présidentiel et législatif, initialement prévu en décembre 2021 pour stabiliser le pays, a été reporté sine die, en raison de divergences sur la base juridique des élections et la présence de candidats controversés.

AL/AGM/VEM (Source RFI)

 

 

 

 

 

 

Valerie EZEME MBO

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