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Turquie difficile gestion humanitaire après le séisme

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Image illustrative des-dégâts causés par le seisme en Turquie

 

Libreville, le 13 février 2023 (AGP)- Une semaine après le séisme, les certitudes de retrouver des rescapés s’amenuisent au point où, le relogement occasionne un risque sanitaire avec la prise en charge de plus d’un million d’habitants privés d’abri, selon RFI.

Depuis le séisme survenu le 06 février dernier, la ville de Tahir, située à Ankara, capitale de la Turquie, exécute quotidiennement des différentes tâches, en vue de mettre des tentes dans toute la ville. C’est d’ailleurs cette ville qui fournit ces tentes au nom de l’Organisme gouvernemental de gestion des catastrophes (Afad), indique la même source.

Par contre, la ville de Malataya, située dans la partie orientale, près de la frontière syrienne, avec 800.000 habitants, ce  sont des milliers de personnes qui ont dû fuir leur logement qui menaçait de s’effondrer, suite aux secousses du séisme.

Mais, en cette période hivernal, l’approvisionnement en tentes et autres effets dans les zones touchées par les deux séismes sont en rupture, notamment dans le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie.

Devant cette situation inédite, la réquisition des résidences universitaires du pays reste la seule solution provisoire en attendant l’arrivée de l’aide internationale ciblée.

Par ailleurs, le Dr Erne, un bénévole cité par RFI, s’inquiète des risques sanitaires que présentent les logements de fortune et dit ceci : « Nous risquons de nous trouver confrontés à des épidémies. Cela peut être simplement une épidémie de gastro-entérite, mais cela peut aussi être beaucoup plus grave, comme l’hépatite A par exemple, ou encore la rougeole ».

Je ne sais pas s’il y a de la tuberculose dans la région, mais si dix personnes vivent dans une seule tente pendant un mois, alors la tuberculose va apparaître. Tout peut arriver. Nous sommes en plein hiver, et c’est la saison des épidémies. Et puis, il y a aussi des populations de réfugiés ici, non recensés, dont certains ne sont pas vaccinés et peuvent transmettre des maladies. Ce sont les enfants et les personnes âgées qui sont les plus fragiles. Il y a un risque de pneumocoque et cela peut augmenter le taux de mortalité. », Souligne-t-il.

DT/VEM/CEM-AGP (RFI)

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