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Tunisie : Bien que libérée, Walvina Tonda sera jugée lundi prochain

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Le conseiller culturel, Franck Aubame Ondzagha, Walvina Fransca Tonda Issoughi et Junior Bouassa Ngounga respectivement 1er, 2è et 4è de G à D.

Dix jours après son incarcération, la jeune étudiante gabonaise détenue en Tunisie pour défaut de carte de séjour a été libérée le 19 octobre dernier en début d’après-midi. Une liberté provisoire finalement, car elle sera tout de même jugée le 25 octobre prochain, date de son procès.

Walvina Fransca Tonda Issoughi est libre depuis le 19 octobre 2021 grâce aux efforts conjugués de l’ambassade du Gabon en Tunisie, l’Association des étudiants et stagiaires gabonais en Tunisie (AESGT), sa famille et ses concitoyens.  Cette information intensément relayée dans les réseaux sociaux n’indique pas clairement que le parquet tunisien doit à nouveau la présenter au tribunal cantonal de Ben Arous pour son jugement lundi prochain.

Selon un communiqué officiel de L’AESGT, l’avocat finalement engagé dans cette affaire est celui proposé par l’ambassade du Gabon en Tunisie. « De ce fait, celui-ci plaidera en faveur de l’étudiante lors de ce procès », poursuit ledit communiqué.

Joint au téléphone par la rédaction, le chargé d’affaires intérimaire, le conseiller culturel Franck Aubame Ondzagha, a affirmé que l’ambassade du Gabon fait souvent appel aux services de Maître Mondher Soumahe, avocat au barreau de Tunis, pour résoudre des questions d’ordre judiciaire, contrairement à ce qui est dit dans les réseaux sociaux. Pour lui, la famille ne s’occupera nullement des honoraires de cet avocat, car il a été sollicité par l’ambassade.

Il a clos notre échange en déplorant la récupération faite par l’école supérieure de notre jeune compatriote, qui tend à présenter son avocate Maître Nadia welbani comme la principale artisane de cette libération alors que cette dernière n’a fait son apparition qu’à la sortie de prison de Mlle Tonda pour une séance photos avec elle.  Le président de l’AESGT, lui aussi joint au téléphone a corroboré les propos du conseiller culturel de l’ambassade du Gabon en Tunisie à ce sujet.

A la question de savoir si les étudiants s’étaient organisés pour la collecte des fonds devant servir au paiement des honoraires de l’avocat de leur camarade, Junior Bouassa Ngounga s’inscrit en faux.

« Beaucoup d’étudiants ont suggéré cette idée, mais j’ai refusé car notre structure associative a été contactée par des avocats bénévoles qui souhaitent apporter un coup de pouce à notre communauté. Donc, nous souhaitons que la famille de Walvina ne débourse aucun fonds pour payer les honoraires de son avocat, car tout cela doit en principe être entièrement pris en charge par l’ambassade. Après le procès, nous allons donner plus d’informations à ce sujet », a-t-il insisté. Non sans affirmer que l’association avait déjà fait appel à un des avocats qui défend leur cause. Il s’agit du cabinet d’avocat Labib qui pourra travailler en appui avec l’avocat de l’ambassade.

Valerie EZEME MBO

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