Société & Culture

Transport terrestre : l’imbroglio persiste entre syndicats

0

Une coalition de trois syndicats du secteur transport et activités connexes, a dénoncé, ce week-end, la dérive autoritaire et injustifiée du Syndicat libre des transports terrestres du Gabon (SYLTTEG) de Robert Menie. Une situation qui met à mal, l’autorité municipale gestionnaire des sites polémiques du Grand Libreville.

La coalition de trois syndicats du secteur transport et activités connexes du Gabon (CONASYSTTACG) a pointé du doigt le comportement autoritaire et injustifié du SYLTTEG de Jean Robert Menie sur la nouvelle organisation, par la mairie de Libreville, des permissionnaires des sites. Une déclaration qui embarrasse l’autorité municipale dans une affaire qu’elle admet pourtant avoir traité, selon les textes.

Dans la loi organique numéro 001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation, les choses semblent claires. L’organisation du domaine communal urbain appartient et est gérée par la municipalité. Le fait qu’une entité s’approprie sa gestion est une entorse grave aux principes de gouvernance.

Pour l’ensemble des syndicats, Jean Robert Menie est-il dans ce cas ? C’est ce que semble dire cette coalition hétéroclite, de syndicats (Synaprotag, Satteg et Sao.Tcg).

Selon le président Joël Bille Ossa, le problème qui est posé est celui de la non acceptation par l’équipe du SYLTTEG de la décision du renouvellement dans certains sites de nouvelles personnes, par la mairie de Libreville. Le principe de remplacement étant celui validé par la municipalité. «Nous disons simplement que les arrêtés municipaux doivent être respectés peu importe à celui qu’on le délivre. Et nos permissionnaires doivent exercer sur les sites attribués sans heurts, comme ça se signale ici et là», a-t-il déclaré.

Du côté de l’hôtel de ville, la direction générale du transport estime que toutes les tractations se passent à l’hôtel de ville et non dans d’autres institutions. D’autant que tous les gestionnaires ont toujours été gérés par eux. Une façon de couper court à une tentative de rapprochement stratégique de Robert Menie avec les travaux publics.

Dans tous les cas, cette affaire peut constituer une gêne énorme entre les administrations. Grands perdants de tout cet encombrement, les riverains continuent de réclamer l’arrêt du phénomène de tarification à géométrie variable, qui continue de se propager sans qu’aucun camp ne décide vraiment de comment le régler. Signe d’un malaise dans le secteur jadis normal.

Franck OBAME

France : Macron réélu pour un second mandat avec 58,2% des voix

Article précédent

Après sa réélection : les grands défis qui attendent Emmanuel Macron

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *