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SOS pour la petite Bellevie, atteinte d’hermaphrodisme

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Née hermaphrodite, c’est-à-dire avec deux sexes, Bellevie Moubouassé, âgée de 3 ans, lance un appel à l’aide au gouvernement de la République, pour une prise en charge médicale d’urgence.

Rencontrée lundi dernier à Lambaréné (Moyen-Ogooué), dans le cadre de la caravane médico-chirurgicale initiée par le chef de l’État, la fillette de 3 ans a besoin d’une intervention chirurgicale d’urgence, pour que sa situation soit résolue. Il est question, après cette intervention,  de lui déterminer définitivement son statut d’homme ou de femme.

Relatant l’histoire de la petite fille, la tante de cette dernière explique : « Lorsqu’elle est née, les sages-femmes ont constaté que la petite avait deux sexes. Quelques temps après, les médecins lui ont fait subir des examens, pour voir si on pouvait enlever l’un des deux sexes. Bien que fille, les examens ont révélé qu’elle présente plus d’hormones mâles. En d’autres termes, c’est son sexe masculin qui a plus de vie. Une situation qui nous a un peu embarrassés. Pour finir, le médecin nous a demandé de nous rendre dans des grandes structures hospitalières, parce que c’est une opération délicate ».

Mais faute de moyens, la fillette n’a pas pu rencontrer un spécialiste jusqu’à présent. « Nous avons su qu’au cours de cette caravane, des chirurgiens seront présents à Lambaréné. Alors, nous sommes venus présenter notre enfant. Malheureusement, ils nous disent d’aller sur Libreville. Nous demandons de l’aide, nous appelons le gouvernement à nous aider, ainsi que les personnes de bonne volonté« , a-t-elle indiqué.

Voilà une situation qui vient, une fois de plus, interpeller les filles-mères sur le suivi des grossesses. Car selon une sage-femme rencontrée au stand pédiatrie, une anomalie comme l’hermaphrodisme peut être détectée en phase foetale, pour être mieux prise en charge à la naissance par les médecins.

Environ 75 % des personnes hermaphrodites vraies sont assignées masculins selon les scientifiques.  L’explication la plus vraisemblable est qu’elles  disposent d’un phallus à la naissance. Mais actuellement, la tendance est  d’assigner ces personnes comme femmes, au regard du caractère fonctionnel de leurs différents organes génitaux, en particulier dans une perspective reproductive.

TLAM/ANM

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