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Sommet Cédéao à New-York : le Mali et la Guinée risquent lourd

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Des négociations sont en cours depuis des mois entre la junte militaire au Mali et la Cédéao mais elles n'ont jusque-là pas abouti. AP Misper Apawu (25 mars 2022). TV5MONDE

LIBREVILLE, 22 septembre(AGP)-Sous la présidence d’Umaro Sissoco Embalo, président de la Guinée-Bissau et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), un sommet consacré aux situations du Mali et de la Guinée se tient ce jeudi 22 septembre en fin de journée à New York (États-Unis), en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.

Le président de la Guinée-Bissau a demandé avec insistance la tenue de ce sommet extraordinaire pour un examen de la situation en Guinée et au Mali, source de tensions entre l’organisation régionale et les deux capitales. Car en effet, même si Umaro Sissoco Embalo a exprimé sa satisfaction de la transition au Burkina Faso qui, dit-il, « respecte la feuille de route » convenue avec la Cédéao , il n’en va pas de même avec les autorités de transition de Guinée et du Mali qui risquent de lourdes sanctions. D’où l’intérêt de ce sommet extraordinaire.

A cette occasion et devant les chefs d’Etat de la région ouest africaine, l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi, médiateur de la Cédéao en Guinée, fera le point de sa mission à Conakry fin août. Celui-ci devrait sélectionner les points d’accord et de désaccord avec les autorités de la transition et faire des recommandations à Conakry et aux États membres de la Cédéao. Mais déjà, le point de désaccord majeur porte sur la durée de la transition. Pour le président Embalo, les 24 mois convenus ne sont « pas négociables » et l’hypothèse de « lourdes sanctions » est « sur la table.

S’agissant du Mali, le point de crispation est la question des 46 soldats ivoiriens retenus depuis le 10 juillet dernier, et dont la Côte d’Ivoire demande la libération immédiate. Mais aussi l’application du chronogramme établi à Accra au mois de juillet, en même temps que la levée des sanctions frappant Bamako et devant « conduire à des élections et au rétablissement d’un régime civil » d’ici 2024.

AL/VEM/FE (source RFI)

Valerie EZEME MBO

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