Société & Culture

Séminaire sur la Jurisprudence islamique : la femme musulmane éduquée pour être la lumière de l’espace familial et de la société

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La Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, section Gabon, a organisé du 6 au 27 juin 2021, une session de formation gratuite sur la Jurisprudence islamique, dédiée à la femme musulmane. Ces dernières ont été instruites et formées dans les disciplines essentielles, notamment sur les fondamentaux du dogme, de la purification et de la biographie du prophète Mohammed (PSDL).

À sa première session, la formation sur la jurisprudence islamique au bénéfice des femmes, menée sous les auspices de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, section Gabon, a pris fin ce dimanche 27 juin 2021, à la mosquée Hassan-II de Libreville. Les imams qualifiés et aguerris retenus pour ce séminaire ont partagé durant un mois, avec les participantes, la connaissance et le savoir tirés du Saint Coran et de la Tradition prophétique (Sunnah).

Les participantes ont été instruites et formées dans les sciences utiles et essentielles à l’équilibre humain. Des sciences purement religieuses à celles techniques en passant par les sciences humaines, sociales, médicales…qui rapprochent de Dieu et améliorent les conditions de vie des créatures.Ces valeurs ajoutées permettront à la femme musulmane de contribuer, de façon efficace, au bien-être de sa famille. Sa gestion du foyer sera plus rationnelle, ses enfants pourront bénéficier de son encadrement, de son orientation et de sa protection. Cette femme fera de l’espace familial un cadre de responsabilité, de transfert des valeurs.

Abordant l’aspect dogmatique de la religion qui est la foi musulmane, l’imam Mamadou Rizogo est revenu sur le 1er pilier qui est la fondation de l’islam  » la croyance en l’Unicité d’Allah  » (la Chahada), reconnaître qu’il n’y a de Divinité digne d’être adorée qu’Allah et sur la position du prophète Mohammed en tant que Messager d’Allah. En vertu de cette foi, le musulman acquiert un haut degré de conviction, de dignité, d’honnêteté et de satisfaction. De ce chapitre, le conférencier a expliqué sa définition, ses conditions, ses piliers et ses annulatifs, tout en précisant que le musulman doit rejeter toutes les fausses divinités à qui on a voué un culte et obéir au prophète dans tout ce qu’il a ordonné, et délaisser tout ce qu’il a interdit et n’adorer Allah qu’en conformité avec ce que le Messager a enseigné. Non sans mentionner les devoirs primordiaux qui constituent entre autres, les cinq piliers de l’islam, à savoir : l’attestation de foi, l’accomplissement de la prière, l’acquittement de l’aumône légale, le jeûne du mois de Ramadan et le pèlerinage à la Mecque.

L’imam Moamadou Tidjani a, quant à lui, parlé de la jurisprudence musulmane en rapport avec la purification. Il a évoqué sur la prière, ses conditions, les types de prière, les prières obligatoires et leurs heures fixes, l’ablution, le substitut complet de l’ablution en cas d’indisponibilité de l’eau (Tayyammun), la facilité concernant l’ablution et la lotion rituelle du corps (Ghusl).Toutefois, il a invité les femmes à pousser leur connaissance plus loin pour être cultivées parce qu’elles ont un rôle capital dans le foyer et la société. « La connaissance est impérative et obligatoire dans l’islam. L’ignorance pour cette religion est une gangrène qu’il faut combattre. La Fondation mère a apporté sa contribution par le biais de la section Gabon. Nous allons continuer dans ce sens par rapport aux aspirations des sœurs », a-t-il lancé.

Concernant le volet sur la biographie du Prophète Mohammed (saw), l’imam Ibrahim Bouné a réitéré que tout rayonnement que la religion connaît aujourd’hui, c’est par rapport à tout ce que le grand Messager de l’islam a mis en place, en illustration avec les versets coraniques et les récits prophétiques. À partir de cela, les devoirs et obligations de chacun sont différents, et répartis en fonction des personnes. Tout en sachant, a-t-il ajouté, qu’ « Allah ne charge personne au-dessus de sa capacité ». Ce dernier a invité la femme musulmane à appliquer les lois divines sur soi, dans sa foi, ses pratiques rituelles, son comportement, dans sa maison, l’éducation de ses enfants, dans ses relations etc.

Chancelle BIKET ONANGA

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