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Semaine africaine du climat : clap de fin sur une note d’espoir

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Ouverte le 29 août dernier à Libreville, la Semaine africaine du climat s’est achevée ce 2 septembre, avec l’engagement des participants venus des quatre coins du continent de tenir une position commune lors du sommet sur le climat (COP27) de novembre prochain en Égypte, pour mieux faire face aux défis du changement climatique.

Ce sont plus 2 300 participants en présentiel, dont des chefs de gouvernements, des représentants d’organisations multilatérales, du secteur privé et de la société civile autour de plus de 200 sessions individuelles qui ont, durant cinq jours, animé les échanges lors de la Semaine africaine du climat qui s’est tenue dans notre pays.

L’évènement, centré sur «la recherche d’une baisse de la température moyenne mondiale de 1,5 degré Celsius et la construction d’un avenir résilient» a permis de poser les bases d’un élan régional important pour l’action climatique avant la COP27. Ceci, sur des fronts aussi divers que l’adaptation au changement climatique, les pertes et dommages, le financement du climat, et l’adoption de mesures d’atténuation plus ambitieuses, pour que l’objectif de 1,5 degré reste à portée de main.

« Ici à Libreville, nous avons vraiment vu le puissant potentiel de la collaboration régionale pour créer des réponses crédibles et durables au changement climatique. Alors que nous nous dirigeons vers la COP27 à Charm el-Cheikh, en Égypte, dans quelques semaines seulement, la collaboration régionale doit être plus forte que jamais. La COP 27 doit être la COP de mise en œuvre des différentes résolutions sur le climat. Ce doit être la COP où nous montrons comment l’Accord de Paris sera réalisé par le biais de politiques et de programmes, par l’innovation et la transformation », a déclaré le ministre gabonais des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des terres, Lee White.

Présidant la cérémonie de clôture, le membre du gouvernement à rappelé l’importance des ressources du continent africain pour faire face à la crise environnementale. « Le président Ali Bongo Ondimba l’a dit : l’Afrique a des solutions, l’Afrique a de la sagesse. C’est à nous de porter ces solutions vers le monde, plutôt que d’attendre que le monde vienne à nous », a-t-il souligné.

Mais le continent, qui n’est responsable que d’environ 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l’énergie, et de 7% des émissions totales , aura besoin de pas moins de 1 600 milliards de dollars entre 2020 et 2030 pour mettre en œuvre ses engagements en matière d’action climatique et de plans d’actions nationaux climatiques, selon la Banque mondiale. D’où l’exhortation faite aux pays pollueurs de contribuer au financement de l’adaptation, et confirmer ainsi « l’urgence planétaire » que représentent les changements climatiques.

En ce qui concerne le Gabon, le ministre des Eaux et Forêts à fait entendre que le gouvernement veut faire du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS), un instrument étatique à vocation d’échanger les crédits carbone à l’intérieur tout comme à l’extérieur du pays.

La cérémonie s’est achevée sur la remise d’une lettre appelant le président de la COP à partager les résultats de la Semaine africaine du climat 2022 avec le monde entier, pour guider la mise en œuvre de l’Accord de Paris.

Chérolle Brinda MISSOUKI 

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