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Séjour des Panthères en Gambie : «Nous avons été accueillis en ennemis» (Pierre Alain Mounguengui)

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De l’avis du président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), Pierre Alain Mounguengui, qui s’est exprimé ce mercredi à l’occasion d’une conférence de presse, deux jours après l’incident dont a été victime la délégation gabonaise en terre gambienne.

La salle de réunion de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) a refusé du monde ce mercredi, deux jours après le traitement spécial dont a été victime la sélection nationale du Gabon, les Panthères et les officiels qui l’accompagnaient. Il faut dire que l’évènement en valait le détour et la parole de Pierre Alain Mounguengui était très attendue par une opinion nationale soucieuse de connaître, dans les moindres détails, ce qui s’est exactement passé ce fameux 15 novembre dernier dans l’aéroport international de Banjul (Gambie) lors de l’arrivée de l’équipe et les dispositions prises par la Fégafoot au niveau de la Confédération africaine de football (CAF) pour obtenir justice ou réparation, après le traitement subi, lequel frôle d’ailleurs l’humiliation. 

C’est un Pierre Alain Mounguengui, très pédagogue, qui a d’abord tenu à rappeler à l’assistance ce qui constitue l’essence même du football, qu’il a qualifié de facteur d’unités et de rapprochement des peuples. «C’est pourquoi on parle très généralement dans le milieu de grande famille du football», a-t-il rappelé. Façon pour ce dernier d’insister sur les notions de solidarité, d’entraide et cohésion qui devraient régner entre acteurs du sport le plus populaire au monde.  

Le Président de la Fégafoot est ensuite monté en régime durant son discours liminaire en fustigeant, avec des mots assez fermes, l’attitude des autorités gambiennes concernant le séjour des Panthères à Banjul. «Nous avons été accueillis en ennemis», a-t-il lâché. 

Des mots certes forts, mais qu’il a pris le soin de situer selon le contexte. «On parle d’adversaire en sport et non ennemi comme c’est le cas chez les militaires. Malheureusement, c’est le deuxième cas de figure qui s’est présenté à nous», a-t-il avancé. La preuve: «ils ont envoyé le vice-président de leur fédération, un général pour nous terroriser», a-t-il assuré. 

Selon nos informations, il s’agit de sieur, Langtombong Tamba, un adepte du «sale boulot» comme on dit vulgairement dans les milieux sportifs. 

S’agissant des suites de ces évènements regrettables, Pierre Alain Mounguengui a affirmé que la Confédération africaine de football s’était autosaisie de cette affaire que l’institution, dont il dirige, avait bel et bien entrepris une démarche dans le sens de réclamer justice. «Laissons la CAF travailler. Il y a une commission de discipline. Nous attendons que celle-ci puisse se réunir. Cette commission va prendre des décisions, et si celles-ci ne sont pas au niveau de nos attentes, nous nous retournerons vers d’autres instances», a-t-il averti. 

Enfin, pour éteindre la polémique liée au report du voyage sur Banjul, Pierre Alain Mounguengui a tout simplement laissé entendre qu’ils «nous auraient fait subir en 3 jours ce qu’ils nous ont fait en un». 

Fusher Edzang
 

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