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Santé : ouverture de l’atelier de formation sur la pharmacovigilance 

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Le ministre de la santé et des affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a procédé ce mercredi 12 octobre 2022, au lancement officiel des activités d’imputabilité du système de pharmacovigilance, qui se tiendront du 12 au 13 octobre prochain, à l’hôtel Boulevard, sis à Acaé dans le 5ème arrondissement de Libreville, en vue d’assurer une meilleure sécurité aux patients, en veillant sur la qualité des médicaments. 

Centré sur «le suivi de pharmacovigilance des manifestations indésirables post-vaccinales », la rencontre a permis aux experts de la santé de travailler sur les différentes techniques de sécurité des produits pharmaceutiques. Notamment les vaccins, qui ont été au cœur des débats et inquiétudes du public, depuis le début de la pandémie à Covid-19.

«Notre pays vise à la couverture sanitaire universelle, en mettant en place un système de santé qui permettra d’assurer la prise en charge de tous les gabonais. Mais cela doit se faire avec un système de pharmacovigilance fort. Cela permettra de pouvoir s’assurer que tous les médicaments qui sont distribués par le personnel de santé puissent pouvoir soigner des vies», a déclaré le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, ajoutant qu’il «il est important de mettre en place un dialogue permanent entre les prescripteurs, les pharmaciens et les organes de régulations. Il est également important pour les prescripteurs et les pharmaciens de bien communiquer avec la population, qui est bénéficiaire de ces médicaments, pour qu’elle puisse être mieux informée sur les médicaments qu’elle prend, sur les effets indésirables qui peuvent subvenir et les signaler».

Le ministre de la santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong (centre) lors de la cérémonie.

 «Notre dispositif de pharmacovigilance ne pourra être efficace que si nous avons un retour des personnes qui consomment ces médicaments», a-t-il conclu, recommandant, aux responsables de l’Agence nationale des médicaments, beaucoup plus de rigueur sur les médicaments qui sont disponibilisés au Gabon, que ce soit des produits importés ou fabriqués sur place.

Le Directeur de l’Agence nationale du médicament, Dr Ange Mibindzou Mouelet a, pour sa part, expliqué leur rôle dans l’analyse des différents médicaments qu’ils perçoivent : «La pharmacovigilance est cette fonction qui nous permet de suivre les médicament qui sont en poste de commercialisation. Aujourd’hui, dans notre pays on aura la capacité de faire, pour nos produits,  le lien de causalité. Nous serons capables avec les Comité des experts praticiens, constitués de chevronnés pharmaciens, de pharmaco-thérapeutes, de voir lorsqu’il y a un évènement secondaire d’un médicament ou d’un vaccin déclaré, d’établir les causalités. Savoir si l’effet secondaire a un lien direct avec le médicament.»

Depuis plusieurs années le Gabon lutte efficacement contre les médicaments contrefaits et de contrebandes, appelés pharmacies-par-terre. Début novembre 2020, le président Ali Bongo Ondimba a inauguré la première usine pharmaceutique au Gabon, situé dans la Zone économique spéciale de Nkok.

LKM/CBO

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