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Suite à un mouvement d’humeur observé par le personnel du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), le directeur général de cet établissement hospitalier, le Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, a rassuré les employés, après avoir échangé avec ces derniers.
Apaiser le front social et rassurer les partenaires sociaux. C’était le but des échanges entre le directeur général du CHUL, Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, et le personnel qui, en début de matinée du 22 décembre dernier, ont exprimé leur mécontentement suite au non-paiement de leurs primes depuis deux mois. Outre ces impayés, certains cadres administratifs n’ont plus percu leurs salaires depuis le mois de novembre dernier.
À défaut d’éteindre définitivement la crise qui couvait depuis plusieurs semaines, on peut tout au moins faire constater que ces échanges directs auront eu le mérite de faire baisser la température. En notant que le directeur général, qui recevait déjà lundi dernier les responsables des syndicats SYNAPS, UPSA et SYNAMONPS, a dans un bel exercice de transparence et de pédagogie, réussi à faire passer le message essentiel. À l’endroit du personnel frondeur, le Dr Vané les a invité à faire preuve de patience et de compréhension, dans l’espoir d’un approvisionnement conséquent par l’État et dans les meilleurs délais, des subventions et crédits attendus. Ainsi que le reversement ardemment souhaité des ristournes dues au CHUL par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
Arianne MPENGA
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