Russie-Chine: Xi Jinping et Vladimir Poutine, leurs ambitions communes contre l’Occident

Libreville, 23 mars 2023 (AGP) – Les deux dirigeants ont échangé sur leurs positions de l’Occident au moment où la guerre est persistante dans l’est de l’Ukraine. Ce, à des centaines de kilomètres du lieu de la célébration de la nouvelle ère de leur relation spéciale, d’après le Wall Street journal.

Dans leur déclaration commune, à émettre que les États-Unis affaiblissent la sécurité internationale pour conserver leur avantage militaire. Le soutien du président ne porte pas pour le moment sur le fournissement en arme à la Russie, mais celle-ci est plus basée sur un soutien moral et psychologique. Même si, le président russe est qualifié comme de paria aux yeux des occidentaux, d’après le Washington Post.

«Les engagements économiques annoncés par les deux dirigeants montrent bien que la Chine va continuer à faire des affaires normalement avec la Russie, afin de contrer les sanctions imposées par les États-Unis et l’Europe.», note le New York Times.

En revanche, « Avec Xi Jinping, Poutine a un partenaire qui lui montre qu’il n’est pas seul dans sa vision du monde anti-occidentale. », souligne Die Welt. Un partenaire qui se soucie également, « très peu des décisions de la CPI », note encore le quotidien allemand, «Xi Jinping a ainsi invité le président russe à se rendre en Chine cette année.», martèle la même source.

Par ailleurs, aux côtés de son homologue chinois, le président russe a sérieusement «mis en garde la Grande-Bretagne», rapporte le Times. «si elle fournit comme elle l’a annoncé des munitions performantes contenant de l’uranium appauvri aux forces ukrainiennes. La Russie, réagira en conséquence», a menacé le président russe. Note de son côté le Guardian. C’est dans cet état d’esprit «alors qu’il profère souvent des menaces nucléaires, c’est son ministre de la défense, Serguei Shoïgou qui s’en est chargé. En affirmant, qu’il restait de moins en moins d’étapes avant une collusion nucléaire ». Un potentielle entre la Russie et l’Occident.

En rappel, Moscou dispose également «d’obus de chars à uranium appauvri», note encore le Guardian qui souligne «que la toxicité de ces armes suscite toujours des inquiétudes». Sans oublier que leur utilisation est d’ailleurs révoquée par les organisations anti-nucléaires britanniques.

AL/LNL/FSS (source RFI)