Révision du code de la marine marchande : place à la validation des travaux

Un atelier ouvert ce lundi entend servir aux acteurs du secteur maritime à lifter le code de la marine marchande vieux de 58 ans, afin de l’adapter aux réalités de l’heure.

Le ministre des Transports Brice Constant Paillat a procédé ce lundi 19 juillet à la direction de la marine marchande, au lancement de l’atelier de validation des travaux de la révision du code la marine marchande.

Cette validation dont l’enrichissement sera fait par tous les intervenants publics et privés du secteur (armateurs, aconiers, transitaires, employés du pétrole, juristes extérieurs et syndicats des marins) est la suite d’un travail interne entamée il y a plus d’un an par la direction de la marine marchande.

« La révision du code de la Marine marchande et de tous les textes d’applications y associés constituent le point primordial de la feuille de route qui m’a été assigné par le ministre des Transports le 28 octobre 2020. Dès réception de cette instruction, nous avons mis en place un groupe de travail interne depuis le 19 novembre 2020 pour poser les fondations des travaux préliminaires de révision du Code de la marine marchande actuel datant du 12 janvier 1963, et devenu depuis lors obsolète et anachronique par rapport au contexte actuel de l’économie maritime« , a expliqué le directeur de la marine marchande, Fidèle Angoue Mba.

C’est donc un projet de révision du code maritime de 600 articles étalés sur 120 pages que le bureau mis en place par le ministre des Transports s’attellera à enrichir. « L’objectif de ce panel d’experts fait de tous les intervenants publics et privés du secteur est de mettre à disposition, à la prochaine rentrée parlementaire, un projet de loi qui tienne compte de l’évolution du secteur maritime. Afin que d’ici 2022, cet outil de travail important qu’est le code de la marine marchande soit plus moderne et adapté au contexte du moment » a ajouté Fidèle Angoue Mba. 

« Très satisfait » de ce que la révision du code de marine marchande soit aujourd’hui en phase de validation, le ministre des Transports a signifié que le texte final devra être la traduction de la contribution de la marine marchande au renforcement de la compétitivité de la filière transport/logistique. « Nous savons tous combien l’activité commerciale et maritime est dynamique, et il est bien que le principal instrument qui lui sert de fondement soit vraiment arrimé aux besoins actuels de notre économie« , a-t-il dit .

Lançant un appel à toute la communauté maritime afin de s’impliquer dans l’élaboration du nouveau code, le directeur de la marine marchande a promis ne ménager aucun effort pour que les attentes de chacun soient atteints dans le texte en préparation.

Chérolle Brinda MISSOUKI