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Rentrée parlementaire : Boukoubi plaide pour des élections apaisées

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Faustin Boukoubi à l'ouverture de le session.

Libreville, 3 octobre 2022 (AGP)-A l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale, ce lundi 3 octobre à Libreville, son président, Faustin Boukoubi a exhorté l’exécutif à plus d’engagement sur le front social et a invité les acteurs politiques à la sauvegarde de l’unité nationale en prélude aux prochaines élections prévues en 2023.

Les députés de la 13ème législature ont regagnés l’hémicycle de l’Assemblée nationale, ce lundi 3 octobre, au profit de l’ouverture de la session ordinaire 2022-2023, après trois mois d’intercession, pendant lesquels ils ont été au contact de leurs bases électorales.

Présidée par Faustin Boukoubi, le président de l’institution la cérémonie s’est tenue en présence du président fondateur du Conseil pour la tolérance et la paix, l’Emirati Ahmed Bin Muhamad Al Jarwan, et de certaines autorités du pays, dont le chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, et le président de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo.

Dans son discours, à forte teneur sociale et politique, Faustin Boukoubi, est revenu sur le discours à la nation du président, Ali Bongo Ondimba, le 16 août dernier. Une sortie au cours de laquelle le chef de l’Etat, avait fustigé le rythme trop lent de l’action gouvernementale, au service des populations.

« En effet, dans ce discours de veille du 17 août, il a déclaré, je cite : – je dois à la vérité de dire que mon propre gouvernement a, par le passé, fait des promesses que nous n’avons pas toujours été en mesure de tenir. Des projets ont été commencés et jamais terminés – », a –t-il rappelé, signifiant que « cette déclaration suffisamment révélatrice de l’impatience que manifeste le président de la République, traduit à n’en point douter l’état d’esprit de la majorité de nos concitoyens ».

D’où ses encouragements à l’exécutif, pour l’élaboration de la récente grille des prix homologué, en réponse aux préoccupations d’Ali Bongo Ondimba et des nombreuses populations, fortement impactées par l’augmentation vertigineuse des prix d’une grande quantité de produits, et de denrées alimentaires.

A près d’un an des prochaines élections générales, dont l’élection du président de la République, Faustin Boukoubi a invité la classe politique à la cohésion et à la responsabilité.

«  Au-delà de nous, nous implorons tous les acteurs politiques à s’abstenir de tout comportement, voire de tout propos susceptibles d’inciter à la violence », a déclaré le président de l’Assemblée nationale.

Une invite qui correspond d’ailleurs, à la mission principale du conseil pour la tolérance et la paix. Organisme qui accorde un grand intérêt aux missions des députés, vis-à-vis des mandants à travers les quatre coins du globe.

« Nous sommes donc convaincus du rôle essentiel que les parlementaires peuvent et doivent jouer pour la promotion de la tolérance et de la paix dans le monde. Ils sont les acteurs les plus proches des populations. Ils sont capables de cultiver ces valeurs dans nos pays et à travers le monde », a déclaré Ahmed Bin Muhamad Al Jarwan.

Ahmed Bin Muhammad Al Jarwan, lors de son intervention.

fin août 2016 la proclamation des résultats de la présidentielle qui avait donné vainqueur Ali Bongo Ondimba avec 50,66 % des voix, suivi de Jean Ping avec 47,24 % des suffrages s’était soldé par des violences meurtrières qui avait vu l’incendie du palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale à Libreville.

 DM/LPM-AGP

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