ActualitéHaut-Ogooué

Protection de l’enfance : OPJ et APJ outillés en matière de prise en charge des victimes

1

Officiers et agents de police judiciaire (OPJ/APJ) ont pris part hier mercredi 03 novembre à Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, à un atelier de renforcement de capacités au sein des Forces de police nationale en matière de prise en charge des victimes, des témoins et la répression des auteurs pour rendre justice aux enfants victimes de violences.

Organisé par la police nationale, en appui avec l’Organisation des Nations-Unies pour l’enfance (Unicef), le 3e séminaire de l’atelier de renforcement des capacités des officiers de police judiciaire (OPJ) et des agents de police judiciaire (APJ) en matière de prise en charge des victimes, des témoins et la répression des auteurs pour rendre justice aux enfants victimes de violences se tient du 3 au 5 novembre courant à Franceville.

Regroupant les policiers des provinces de l’Ogooué-Lolo, de l’Ogooué-Ivindo et du Haut-Ogooué, ce renforcement des capacités opérationnels permettra d’évaluer avec exactitude les besoins standards des services offerts pour accueillir un enfant, de le mettre en confiance, de recueillir ses déclarations et surtout de le protéger physiquement, moralement par un séjour d’au moins 6 heures dans une salle de transit dénommée « Police Amie des Enfants ».

L’atelier a été présidé par le gouverneur de la province du Haut-Ogooué, Jacques Denis Tsanga, en présence du directeur régional des polices urbaines-est par intérim, Noël Okogo, du chef de la section protection de l’enfance  à l’Unicef, Michel Ikamba, ou encore du premier maire adjoint de la commune de Franceville, Norbert Mouyabi. Soit le 3eme atelier du genre après ceux organisés en janvier 2020 et en octobre 2021 à Libreville, lesquels avaient réuni 91 fonctionnaires de police et une quinzaine d’agents du ministère des Affaires sociales, experts et partenaires des questions de violences faites aux enfants.

Ainsi pour le gouverneur Jacques Denis Tsanga, « la question des violences faites aux enfants est devenue une préoccupation au plan mondial. Aussi notre pays le Gabon a-t-il ratifié plusieurs instruments juridiques internationaux tels que la Convention relative aux droits de l’enfant, la Charte africaine du droit et du bien-être, et plusieurs autres lois au plan national (…) Je voudrais en cette occasion magnifier l’engagement du président de la République, chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, et son épouse, dans la lutte contre ce phénomène« .

Représentant l’Unicef, M. Ikamba à quant à lui rappelé leur rôle dans ce séminaire, qui est, entre autres, « d’appuyer l’État gabonais, en l’occurrence la police nationale, dans la prise en charge des enfants victimes de violences », et de « permettre au finish aux OPJ et APJ de se spécialiser sur les droits de l’enfant« .

Zita Sonia Okassa

Hôtel Heliconia de Moanda : les employés en colère contre le DG intérimaire

Article précédent

Eau et Energie : Bilie-By-Nze au contact de l’expertise égyptienne

Article suivant

1 Commentaire

  1. Il y a une erreur, je ne suis pas le Representant de l »Unicef mais plutot le chef de la section protection et je represente le Representant de l’Unicef. Donc votre article doit etre revue juste au niveau de mon titre pour ne pas entretenir une confusion diplomatique.
    Merci,
    MI

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Actualité