Société & Culture

Prime Covid-19 : soupçons de mafia à l’hôpital militaire d’Akanda

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Les agents du service de santé de l’Unité Mobile de Réanimation (UMR) de l’hôpital militaire d’Akanda travaillent sans percevoir leur prime Covid-19 depuis sept (7) mois, à la différence de leurs collègues des services de la vaccination, CTA et prélèvements, a appris l’AGP.

C’est une affaire qui pourrait éclater si rien n’est fait dans les jours à venir. Selon une source qui a requis l’anonymat, ces agents qui sont présents à leurs postes de travail n’auraient jamais perçu la prime Covid-19 qui est octroyée.

Cette situation commence à entraîner des frustrations au sein de cet hôpital, les agents du service UMR ne pouvant plus supporter longtemps une telle injustice. Alors que le ministre de la Santé, Dr Guy-Patrick Obiang Ndong, annonçait lors de sa traditionnelle conférence de presse une montée du nombre des nouvelles contaminations liée à la Covid-19 dans le pays.

Mais doit-on laisser ce malaise considéré comme une injustice s’enliser ? Logiquement non. Car, les intéressés pourraient déclencher un mouvement de grève pour réclamer le paiement de leur dû,  comme il est de coutume dans le pays. Surtout à quelques jours de la rentrée scolaire session 2021-2022.

Le travail au péril de leurs vies

Les agents de l’UMR sont exposés chaque jour aux cas de Covid-19 lorsqu’ils administrent des soins. Ils procèdent par ailleurs au bain des malades et remplissent donc une tâche tout aussi importante que les autres services de l’établissement hospitalier.

Fait curieux, un membre de la hiérarchie dont l’identité n’a pas été établie a réagi en indiquant que les salaires des agents concernés seraient suffisants et qu’ils devraient se passer de cette prime Covid-19. Comment comprendre que des agents qui exercent leur métier au péril de leurs vies chaque jour ne puissent pas rentrer dans leurs droits ?

Des malades sous oxygène

Une question à laquelle le commandant Ivala de la santé militaire se doit d’apporter des éléments de réponse pour éclairer l’opinion publique sur cette affaire qui fait déjà tousser à l’hôpital militaire d’Akanda. Il faut dire que le service UMR observe des malades graves placés sous oxygène. Par ailleurs, leur alimentation souffre d’un manque de considération au regard des petites bouteilles d’eau qui sont distribuées et qu’ils doivent gérer durant un jour.

Willy-Arnauld NGUIMBI

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