Société & Culture

Prévention des conflits en Afrique centrale  : les acteurs impliqués en formation

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Un atelier sous-régional de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans l’alerte précoce et la prévention des conflits en Afrique centrale s’est ouvert ce lundi 29 novembre 2021 à Libreville. L’objectif de ces assises qui se tiennent sur deux jours est de consolider la collaboration entre lesdits acteurs, pour un meilleur partage d’information.

Réunissant une trentaine d’experts, cet atelier a été lancé par Placide Blaise Olouba Odounga, représentant le ministre gabonais des Affaires étrangères empêché. Les assises qui se dérouleront ont pour but de consolider la collaboration entre toutes les parties prenantes pour le partage d’information crédible qui est nécessaire aux organes de prise de décisions dans la prévention des crises.

Cet espace de discussions et d’échanges entre les experts vise par ailleurs à évaluer les capacités institutionnelles et opérationnelles de la Copac ; identifier les sources de financement pour la création des antennes nationales du Mécanisme d’alerte rapide de l’Afrique Centrale (Marac) ; identifier des stratégies pratiques pour le partage d’information entre les parties prenantes, Copac, CEEAC, Unoca et CNUDHD-AC ; préparer un projet de mémorandum de collaboration entre la Copac, la CEEAC, l’Unoca, et le CNUDHD-AC.

Le directeur des Affaires politiques Unoca, Samuel Gahigi, a fait une présentation succincte par visio-conférence, en soulignant l’importance de cette rencontre qui fait partie des priorités de l’organisme onusien. Non sans saluer toutes les réformes mises en place en matière de prévention des crises. « On voit de nouvelles menaces émergentes, notamment le terrorisme qui fait l’actualité de façon quasiment permanente. On voit également la perpétuation des conflits inter-communautaires liés notamment aux mécanismes et aux problématiques en Afrique centrale. On voit l’émergence des menaces à la sécurité qui découlent immédiatement des changements climatiques, de la rareté de la pression démographique, et de la pression surtout sur les terres dans certaines zones. Autant de situations internes à dimension régionale qu’il faut continuer à garder dans notre radar pour pouvoir les anticiper. Il faut donc aider les mécanismes nationaux et régionaux d’alerte précoce pour prévenir l’avènement de ces crises politiques, socio-politiques, qui déstabilisent potentiellement notre espace sous-régional, » a-t-il martelé.

Le directeur centre de l’ONU pour les droits de l’Homme, Louis-Marie Bouaka, a relevé quant à lui que le contexte mondial devient de plus en plus incertain et la sous-région est en proie à de nouvelles sources de vulnérabilités pour des conséquences économiques et sociales sans précédent. D’ailleurs, a-t-il souligné, il convient d’engager une nouvelle mesure structurelle dans le cadre du Programme de paix et de sécurité en Afrique Centrale. « Pour une sauvegarde sécuritaire, nous devons miser sur une paix durable et inclusive en mettant au centre de nos préoccupations, le bien-être de nos populations, surtout les plus vulnérables. Ce qui passe par la promotion et la protection des droits de l’Homme qui garantissent un meilleur accès aux services sociaux de base, notamment en soins de santé, d’éducation... », a-t-il suggéré.

Chancelle BIKET ONANGA

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