Port-Gentil : Entre torchère, pipeline et haute tension, les habitants du quartier PG2 en danger

Entre les gros tuyaux permettant de dégager et de brûler les gaz excédentaires d’hydrocarbures (Torchère) et ceux servant au transport à grande distance et en grande quantité du pétrole (Pipelines), les habitants du quartier dit PG2, dans le deuxième arrondissement de la commune de Port-Gentil, la capitale provinciale de l’Ogooué-Maritime (Ouest), disent être en danger avec la nouvelle construction des antennes haute tension entre les maisons d’habitation.

La construction des pylônes au quartier PG2 susciterait des inquiétudes et des interrogations chez des habitants. En effet, ces habitants auraient des inquiétudes relatives au passage des câbles qui vont relier les antennes haute tension en cours de construction.

«Si jamais les câbles de haute tension électriques venaient à passer au dessus des maisons d’habitations, les familles seraient vraisemblablement en danger», a avoué un riverain sous anonymat.

Avant d’ajouter que «Nos vies sont en danger dans ce quartier. En plus du pétrole qui passe sous terre, le gaz dans l’air, on veut encore nous imposer le passage de la haute tension au dessus de nos toitures».

La population reste dubitative et inquiète sur les risques encourus, comme l’a expliqué Mabicka Segre, un riverain dudit quartier : «Dans quelques mois, l’entreprise qui construit ces grandes antennes va procéder à l’installation des câbles électriques et c’est sur nos maisons que ces câbles vont passer. On dit non au passage des câbles hautes tensions sur nos maisons».

Les habitants du quartier PG2 seront exposés à des valeurs élevées de champs électromagnétiques, avec, là encore, des risques de santé. Sans parler du dysfonctionnement possible du matériel électrique et électronique dans les maisons, a relevé un sage du quartier.

Non sans vouloir s’opposer au développement de leur quartier et de la commune, les habitants dudit quartier « PG2, réunis en collectif, ont exprimé leur mécontentement et ont souhaité que les câbles haute tension puissent passer, soit sous terre, soit par le bord de mer qui est non loin de leur quartier.

«Nous voulons le développement de notre quartier mais pas un développement qui expose nos vies», a lancé un habitant de PG2.

PMA