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Pisciculture : première capture de poissons tirés des étangs des détenus

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Vue des étangs

Libreville, le 15 février 2023 (AGP)-La direction de la prison centrale d’Oyem a procédé, le 10 février dernier à Oyem, à la première capture des poissons tirés des étangs aménagés par les détenus de cette maison d’arrêt.

Avec le concours de leurs partenaires habituels, dont le Fonds mondial pour l’alimentation (FAO), la mise en œuvre du volet piscicole du programme de réinsertion sociale a été lancée en 2021. Soit une année après le lancement des pans dédiés à l’agriculture-maraîchère et  à l’élevage avicole  du programme, mis en branle lui-même il y a bientôt trois ans, par le directeur de la prison centrale d’Oyem, le colonel Jean Pierre Mavoungou.

Selon ce dernier, l’application sur le terrain du programme de réinsertion sociale des détenus  est exécutée par ses services, conformément aux instructions des plus hautes autorités de la République, en tête desquelles le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, et le commandant en chef de la sécurité pénitentiaire, le général Germain Effayong Onong, ceux-ci, assure-t-il,  suivent de près l’évolution du projet sur le terrain à Oyem.

‘’ Tel que vous le savez, nous avons commencé l’exécution du projet par l’agriculture, puis s’en est suivit l’élevage. Toutes ces actions sont visibles. A présent, nous sommes passés à la pisciculture, dont nous avons procédé aujourd’hui à la première capture de plus de 300KG de poissons, tirés de deux étangs mis en service il y a neuf mois’’ a confié le directeur de la prison d’Oyem.

Les équipes en pleine capture de poissons

Ce dernier, n’a pas manqué d’exprimer sa joie et sa satisfaction, au regard du bon déroulement du programme qui se poursuit normalement, d’autant que seuls deux étangs ont été évacués sur un total de dix réalisés à ce jour par les détenus, sous l’encadrement du capitaine Gaël Jospin Mboumba.

’Grace à la FAO et à l’équipe qui m’entoure et qui s’implique totalement dans la réussite de notre projet, je puis vous assurer que je suis un directeur content, car  nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour mériter la confiance qui est placé en nous. C’est pour moi l’occasion de remercier le gouverneur de la province, Jules Djeki pour son soutien constant’’ a indiqué Jean Pierre Mavoungou.

Pour sa part, le capitaine Mboumba a remercié, outre la FAO, le Programme des Nations-Unis pour le développement (PNUD), pour leur appui au programme de réinsertion sociale en cours à la prison d’Oyem, notamment dans le domaine de la pisciculture.

’C’est après une formation de trois jours dispensée par nos partenaires que nous avons lancé le projet piscicole, avec au départ trois étangs. A ce jours, nous totalisons dix étangs au total, dont deux de 9 mois durant lesquels nous avons connu des difficultés en termes d’alevins de qualité (…). Aujourd’hui, c’est une pêche de contrôle qui nous permettra aussi de faire du sexage, c’est-à-dire séparer dans des étangs distincts, les mâles et les femelles pour des raisons d’alimentation et de croissance’’ a expliqué le capitaine Mboumba, disant compter sur l’aide de la FAO et la direction générale de la pêche pour une prise en charge des coûts du projet piscicole supportés, à ce jour par la seule direction de la prison d’Oyem et la hiérarchie de la sécurité pénitentiaire.

’Le projet piscicole demande davantage de moyens financiers. A titre d’exemple, sachez qu’un sac d’aliments de poissons coûte 25000 CFA. Or, un sac ne peut permettre de nourrir un étang pendant quatre jours. Je voudrais, à cet effet, remercier les autorités de la ville qui nous viennent en aide’’ confie-t-il.

EMM/ANM/CEM-AGP

 

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