Woleu-Ntem

Oyem : Paul Marie Gondjout reçoit les siens

0

L’ancien candidat à présidence de l’Union nationale (UN, opposition), Paul Marie Gondjout a profité d’un séjour privé à Oyem, la capitale provinciale du Woleu-Ntem (Nord), pour échanger, le samedi 26 février écoulé, avec les militants autour d’un repas.

Outre les militants du département du Woleu (Oyem), des délégations du Haut-Ntem (Minvoul) et du Ntem (Bitam) ont répondu à l’invitation de Paul Marie Gondjout en séjour  »privé » dans la ville d’Oyem, où il est venu, a-t-il dit, consulter l’ancien maire de la commune d’Oyem, Vincent Essone Mengue, lui aussi membre de l’UN, et à qui il dit avoir promis en référer chaque fois que cela serait nécessaire.

«C’était pour moi un moment important d’échanger avec lui. Je ne pouvais pas repartir sans rencontrer nos compatriotes (…) car vous qui êtes le sang du parti, car c’est vous qui faites vivre le parti ici à Oyem», a-t-il dit.

Revenant sur la dernière élection pour la présidence de leur parti, l’Union nationale, Paul Marié Gondjout, qui dit avoir été faire-Play en allant féliciter son challenger, Paulette Missambo, sortie gagnante de ce scrutin, a demandé aux et autres de se mettre à présent au travail pour le rayonnement de leur parti politique.

«Au terme du congrès de notre Parti le 13 novembre dernier, une nouvelle direction a été élue par les congressistes et je me suis mis à la disposition de la nouvelle direction (…). Nous devons donc ouvrir une nouvelle page de gestion du parti», a poursuivi l’orateur insistant particulièrement sur l’existence de deux «grandes tendances» au sein de l’Union nationale.

«C’est vrai, aujourd’hui je suis un simple militant du parti et je le reste. Mais qui peut dire que nous ne représentons rien dans le parti, surtout ici à Oyem où nous avons obtenu une forte majorité. Donc, nous devons être respectés pour ça et nous devons beaucoup travailler à l’intérieur de notre parti afin que notre tendance soit reconnue», a affirmé Paul Marie Gondjout, réfutant sans ambages la  »pensée unique », fusse-t-elle, à l’intérieur d’un parti politique, tel l’UN.

Pour l’intéressé, un parti politique a plusieurs tendances, à l’instar du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) qu’il a pris pour exemple à ce sujet.

«Ceux qui viendraient vous dire ici que dans un parti politique c’est la pensée unique et que seule la parole du président ou du leader compte ont tout faussé. Simplement, on fait en sorte que toutes les tendances se mettent ensemble pour travailler dans l’intérêt du parti, c’est ainsi qu’un parti se gère», a souligné l’ancien secrétaire exécutif adjoint de l’UN, ajoutant que, pour sa part, il ne va point œuvrer à la division, ni à l’affaiblissement de leur parti.

L’intervenant qui a invité la direction de son parti à mettre à contribution la totalité des intelligences de l’UN dans l’intérêt du parti, a déclaré M. Gondjout, qui a, en outre, affirmé que de nombreux «compatriotes» et pas seulement du Woleu-Ntem l’ont appelé ou sont allés le voir pour se plaindre d’un certain nombre de choses.

«C’est mon rôle de dire à la direction que nous avons un parti politique et nous devons travailler pour lui. Or, si nous passons notre temps à nous battre à l’intérieur de notre parti, nous allons le tuer», a lancé Paul Marie Gondjout, appelant les responsables de son parti à mettre en place les comités provinciaux sur l’ensemble du territoire, conformément aux statuts du parti.

Ernest Mvie Mendame/AGP

Comilog : de nouveaux records en 2021

Article précédent

Guerre en Ukraine: indignée, l’UA dénonce le traitement raciste infligé aux Africains

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Woleu-Ntem