Woleu-Ntem

Oyem: Les populations privées d’eau et d’électricité pendant les festivités de la nativité

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Privés de fournitures d'eau et l'électricité le vendredi 25 décembre écoulé, les Oyemois en sont réduits à l'usage des bougies.

En réalité la direction régionale de la Société d'énergie et d'eaux du Gabon (Seeg) à Oyem, la capitale provinciale du Woleu-Ntem (Nord), est coutumière du fait, désormais. En effet, depuis plus d'une année, la presse n'a eu de cesse de le relever, il ne se passe pas un jour, une semaine, encore moins un mois sans que les oyemois ne subissent, des heures entières, l'incommodité d'une rupture brutale de la fourniture en électricité. Néanmoins sans commune mesure avec la coupure d'eau et d'électricité qui est intervenue dans la nuit de vendredi, de deux heures du matin, jusqu'à 13heures le lendemain.

Hormis ce désagrément particulièrement inconvenant, il importe néanmoins de noter que certains quartiers de la commune, à l'image de « Mekagha », reçoivent depuis plusieurs mois déjà, le précieux liquide au compte-gouttes.

«Nous ne comprenons pas les raisons de ces coupures récurrentes. L’actuel directeur refuse catégoriquement de recevoir les usagers. Il a donné des instructions fermes à sa secrétaire d'éconduire quiconque aimerait le rencontrer, personnellement au sujet des coupures. Peut-être qu'il n'a rien à dire à de petites gens comme nous. Après tout, il est sans doute soutenu par sa direction générale à Libreville», explique un cadre supérieur en service dans la ville, ayant requis l'anonymat, il affirme avoir cherché, en vain à voir le responsable local de la Seeg.

Une attitude qui, si elle est avérée, serait en totale contradiction avec l'ambition de transparence impulsée par l'actuel Dg de la Seeg. Lui dont les bureaux sont ouverts à tous. Et ce, depuis l'époque où il dirigeait l'agence du littoral à Port-Gentil, la capitale économique.

«Nous avons passé un Noël un peu bizarre, même l'animation du samedi n'a pas eu lieu, faute d'électricité (…). Je ne veux même pas vous parler de ma toilette et celle du reste de la famille, c'est épouvantable», nous expliquait cette jeune femme la trentaine mère d'enfants, rencontrée samedi matin au centre-ville.

Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons le retour de l'électricité dans la ville le même samedi à 14h.

Ernest Mvie Mendame
 

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