Woleu-Ntem

Oyem : les atouts agricoles naturels du Gabon vantés

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Les officiels présents lors de la cérémonie, dont le secrétaire général de province (Centre).

Le secrétaire général de province, Parfait-Com-Bibang, a vanté les atouts agricoles naturels du Gabon, à l’occasion du récent lancement, à Oyem la capitale provinciale du Woleu-Ntem (Nord), du recensement général de l’agriculture.

Dans le cadre du lancement du recensement général de l’agriculture, organisé par le gouvernement gabonais et le programme alimentaire mondial (FAO), une mission conjointe du ministère de l’Agriculture et celui de l’Economie, a séjourné dernièrement à Oyem.

Le secrétaire général de province, Parfait-Com Bibang, représentant le gouverneur du Woleu-Ntem, Jules Djeki empêché, a vanté les atouts naturels du Gabon dans le domaine agricole.

«Le Gabon possède des atouts agricoles naturels (…), il s’agit de la diversité des écosystèmes, l’abondance des terres fertiles et des eaux fluviales et lagunaires», a-t-il reconnu, regrettant cependant qu’en dépit de cela, l’agriculture reste très peu productive au Gabon, entretenant à cet effet une forte dépendance alimentaire du pays, caractérisé par une hausse constante des informations.

Relevant que la Gabon n’a pas organisé un recensement agricole, nécessaire à la planification et à la formulation des stratégies et des politiques dans ce secteur, depuis longtemps, le secrétaire général de province a noté que cette situation se traduit à la fois par une absence de données structurelles dans le secteur agricole et des données de base obsolètes, non fiables et parfois incomplètes.

Le recensement général de l’agriculture, dont l’objectif principal est d’actualiser les données structurelles sur les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et la forêt, permettra au gouvernement gabonais d’avoir, notamment des données fiables sur les principales cultures plantées, les superficies de terres exploitées, les types d’exploitation, les proportions d’âges des personnes pratiquant l’agriculture.

«Pour son essor au Gabon, l’agriculture a besoin de chiffres précis qui permettent aux décideurs d’élaborer des politiques adéquates et de les mettre en œuvre», a expliqué Parfait-Com Bibang, ajoutant qu’au cours de son séjour à Oyem, les membres de la mission procéderont à la sélection des dossiers des agents enquêteurs qui seront actifs lors de la deuxième phase du recensement dite ‘‘Enquête de production végétale et animale », qui débutera au mois de septembre prochain.

Ernest Mvie Mendame/AGP-Oyem

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