Woleu-Ntem

Oyem : le rôle futur des jeunes salué par le gouverneur Jules Djeki

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Les officiels présents à la cérémonie.

Le gouverneur de la province du Woleu-Ntem (nord), Jules Djeki, a salué, dernièrement à Oyem, la capitale provinciale, le rôle que sont appelés à jouer les jeunes dans la zone dite des trois frontières.

Le programme des Nations unies pour l’éducation, la culture et la paix (Unesco), a tenu, le vendredi 31 mars écoulé, une réunion d’information et d’orientation des parties prenantes au programme conjoint «les jeunes tisserands de la paix dans les régions transfrontalières du Gabon, Cameroun et Tchad».

Ce projet, financé par le Fonds spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la consolidation de la paix, est mis en œuvre par l’Unesco et l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc). Il vise à mettre en place, dans les trois pays concernés, un réseau de 1800 jeunes  »tisserands de la paix ». Lequel réseau est destiné à lutter contre les menaces par les groupes armés, les prises d’otages, la criminalité environnementale, et toutes les formes de trafics transfrontaliers, entre autres.

«Dans ce contexte, le présent programme arrive à point nommé (…) avec en toile de fond le rôle clé que les jeunes sont appelés à jouer. Les jeunes en tant que promoteurs de la paix (…) face à la nécessité de consolider la paix, (…). Le programme  »les jeunes tisserands de la paix » apporte une contribution directe et pérenne des jeunes», a relevé Jules Djeki, soulignant, par sa présence à ses assises, l’engagement du gouvernement gabonais à soutenir les efforts des partenaires au développement pour, a-t-il noté, «l’édification d’un Gabon prospère et émergent».

Au Gabon, dans le cadre de ce projet, 250 jeunes femmes et hommes de la province du Woleu-Ntem, dont les âges varient de 18 à 35 ans issus des la zone des trois frontières (Oyem, Bitam, Minvoul et Meyo-Kiè), vont bénéficier d’un renforcement des capacités afin de contribuer à la préservation de la paix dans leurs communautés.

A l’endroit des parties prenantes au projet et particulièrement aux leaders traditionnels et religieux, aux responsables des institutions locales, et aux responsables des associations féminines et de jeunesses, la première autorité provinciale a été catégorique.

«Vous conviendrez avec moi que l’enjeu du projet est de taille et les résultats ne peuvent être atteints sans l’implication des parties prenantes que vous êtes, chacun dans sa sphère de compétence, d’influence et de responsabilité», a-t-il conclu.

Ernest Mvie Mendame/AGP

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