Oyem : Fernand Angoue formule ses griefs contre le gouvernement

Oyem, le 26 Février (AGP) – Le secrétaire exécutif du parti politique ‘’Mon destin en main’’, Fernand Angoue, a formulé, samedi 25 février à Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (Nord), les griefs de son parti à l’encontre du gouvernement au sujet de l’opération ‘’libérez-les trottoirs’’ en cours et l’état du réseau routier communal.

S’exprimant lors d’un point presse, M. Angoue a fustigé l’impréparation et le manque de communication, de fait l’opacité qui entourent l’opération ‘’Libérez-les trottoirs’’, en cours à travers la ville et menée par les militaires de la deuxième région militaire terrestre nord, sous la conduite du colonel Périny Révignet.

‘’L’opération en cours à travers les rues de la ville est une initiative à saluer. Cependant, elle aurait dû être précédée d’une concertation sérieuse avec les populations en vue d’une prise en compte de leurs préoccupations pour un climat social apaisé’’, estime l’homme politique regrettant que les commerçants déguerpis soient livrés à eux-mêmes et n’ont aucun interlocuteur vers qui se tourner, dans leur détresse. La mairie rejetant toute responsabilité dans cette opération.

Autre point d’achoppement avec le gouvernement abordé par le secrétaire exécutif de ‘’Mon destin en main’’, la situation du réseau routier communal au sujet duquel il a rappelé au gouvernement le respect de la parole donnée.

«Nous relevons avec tristesse que la réfection du réseau communal routier annoncé à grande pompe, il y a près de quatre mois, par le Premier ministre, Alain Claude Bilié-By-Nze, à la tête d’une forte délégation ministérielle, est resté au niveau des effets d’annonces», a-t-il regretté, notant que l’opération ‘’point à temps’’, réalisée sur le tronçon du passage de la Tropicale Amissa Bongo dans la ville n’aura pas tenu bien longtemps.

«Les travaux routiers effectués dans certaines artères de la commune d’Oyem pendant la Tropicale n’étaient pas de bonne qualité. Pour preuve, moins de deux mois après ces travaux, nous constatons que les trous qui avaient été bouchés resurgissent», a-t-il asséné, interpelant le gouvernement sur l’impérieuse nécessité de respecter ses engagement «car les populations d’Oyem attendent beaucoup de ces travaux».

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