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Oyem/BEAC : Jean Hilaire Bindza relève la faiblesse des crédits à l’économie

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Libreville, 23 nov. 2022 (AGP)-Le directeur provincial de l’agence de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) Jean Hilaire Bindza a déploré mardi à Oyem, la faiblesse des crédits à la consommation des banque gabonaises, en particulier en dépit d’une situation de surliquidités dans celles-ci.

Le banquier qui s’exprimait au terme du symposium international organisé en visioconférence à l’occasion du 50e anniversaire de la création de son institution. Ce symposium tenu simultanément dans l’ensemble des pays de la zone Cémac (Gabon, Guinée-équatoriale, Cameroun, Tchad, RCA, Congo) marquait en outre la fin des manifestations relative à la commémoration du cinquantième anniversaire de la création de la BEAC.

Une vue des participants.

Jean Hilaire Bindza a également expliqué le bien fondé des réformes internes mise en place par la BEAC, afin de maintenir les équilibres macro-économiques de la sous-région d’Afrique centrale.

Ces réformes, a-t-il noté, ont pour objet l’amélioration de sa politique monétaire, dont le cadre opérationnel de la conduite de la politique monétaire, par la mise en place des opérations d’injection et de ponction des liquidités dans les établissements bancaires de l’espace communautaire économique et monétaire d’Afrique centrale (Cémac).

« En effet, nous sommes confrontés dans la sous-région à un paradoxe dans le secteur bancaire, nous avons une sur-liquidité bancaire mais les crédits à l’économie n’augmentent pas » a-t-il relevé, soulignant que les banques justifient cette situation par le fait qu’elles reçoivent uniquement des dépôts à court terme, alors qu’elles doivent financer des projets sur le moyen terme. Il s’agit là, d’un déficit du système bancaire sous régional a estimé, à ce sujet Jean Hilaire Bindza, « car le métier de la banque c’est faire de la transformation ».

Néanmoins, selon le directeur provincial de la BEAC à Oyem, les réformes internes engagées ont permis à la Banque centrale de rééquilibrer sa situation financière et redresser ses équilibres internes.

«Ces réformes engagées depuis plusieurs années déjà ont commencé avec l’ancien gouverneur Abaga N’Tchama à travers le plan dit de réforme et de modernisation et se poursuivent présentement par le Plan stratégique d’entreprise pour la période 2017-2021 mis en place par le gouverneur Abbas Mahamat Tolli »,  a indiqué M. Bindza.

Plusieurs discussions minimalistes, 10 à 15 minutes chacune, ont ponctué le symposium international du cinquantenaire de la BEAC, parmi lesquelles ceux sur les « chocs extérieurs et résilience des économies de de la Cémac » présenté par le gouverneur de la BEAC, « prévention, traitement et résolution des crises bancaires », présenté par Christian Maurice Ouazin le secrétaire général de la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac),  « coordination et normalisation des politiques monétaires et budgétaires face à la résurgence des tensions inflationnistes » présenté par le Pr Jean Jacques Ekomie.

A Oyem, le 50ème anniversaire de la BEAC qui s’est tenue du 19 au 22 novembre dernier a été marqué par plusieurs manifestations à savoir, des rencontres sportives (football, basket-ball et cross populaire hommes et femmes) et culturelles et festives, de même qu’une journée portes-ouvertes.

EMM/LPM

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