Okondja: Fin de la tournée de compte rendu parlementaire du sénateur Luc Oyoubi

La tournée de compte rendu parlementaire du sénateur du siège unique du département de la Sébé-Brikolo et de la commune d’Okondja, Luc Oyoubi s’est achevée vendredi à Okondja dans le Sud-Est du Gabon, a constaté une journaliste du bureau local de l’AGP.

Pendant quelques jours, l’élu de la localité au Sénat a édifié les populations, les Conseillers départementaux et municipaux ainsi que les membres de l’administration locale, sur les 31 textes de lois adoptés au Sénat.

Il s’est par exemple prononcé sur le texte portant réorganisation de la deuxième chambre du Parlement.

«Au cours de cette séance je leur ai rendu compte du démarrage de la législature, parce que cette première session était le début de la 5ème législature du Sénat. Ensuite j’ai listé de manière exhaustive toutes les lois votées. Après cette présentation, j’ai choisi un certain nombre de lois que j’ai expliqué avec force et détails», a-t-il affirmé.

«A ce niveau, il y avait les textes de lois qui concernent le Sénat, celles sur les sénateurs et le règlement du Sénat. Je leur ai également parlé de la loi qui porte élimination des violences faites aux femmes qui, pour moi, est une loi phare de cette session. Cette modification de loi a entraîné la modification d’autres loi comme le code civil et le code pénal», a ajouté le vénérable sénateur.

Il a ensuite souligné «Nous avons eu une autre activité ponctuelle, celle du discours du chef de l’Etat au parlement. Ce discours est prévu par l’article 24 de la Constitution qui donne droit aux chef de l’Etat de communiquer avec les deux chambres du Parlement, soit par message ou devant le parlement convoqué en congrès. L’un des messages est que le président Ali Bongo Ondimba était malade et que beaucoup de questions se posaient. Il s’est présenté devant les élus locaux et a prononcé son discours de manière intelligible. Ce qui prouve qu’il a retrouvé ses capacités, alors il peut gérer le pays et être candidat en 2023», a-t-il renchéri.

«Le compte rendu étant un exercice républicain, les élus n’ont pas le droit de porter l’uniforme de leur parti. Je l’ai fait à la fin de chaque rencontre pour ouvrir une brèche sur le parti pour expliquer aux militants les séances d’études fédérales et l’enrôlement qui se fait en ce moment en vue d’actualiser la fiche de chaque membre», a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, il a affirmé que le ciel des relations entre les militants du Parti Démocratique Gabonais (PDG) est loin d’être sombre et donc pour les batailles futures le parti aura bien les pieds sur terre.

Tania Lewoussi