MondeActualité

OIF/vers une « diplomatie scientifique francophone » offensive

0

Le ministre gabonais de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de technologies, de la Culture et des Arts, le Pr Patrick Mouguiama-Daouda, prend part aux travaux de la 6ème Conférence ministérielle francophone de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, organisée les 25 et 26 octobre 2022, au Caire, en Egypte. Cette rencontre a pour objectif de promouvoir une « diplomatie scientifique francophone » entre les pays membres de cette organisation.

Ce rendez-vous majeur implique plus d’une trentaine de ministres de divers pays, mobilisés autour d’un projet refondateur de la place et du rôle du secteur scientifique dans l’essor socio-économique des pays membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), et affiliés à l’Agence Universitaire de la Francophonie. Un « Manifeste pour une Diplomatie Scientifique Francophone » devrait être validé lors de cette conférence.

En effet, face à la complexité des défis mondiaux, les décideurs politiques ont de plus en plus besoin de recourir à l’avis d’experts et de scientifiques pour des questions telles que les pandémies, le climat, l’énergie, l’éducation, le chômage, la violence, la cybercriminalité, etc. En gros, des défis de développement globaux, multilatéraux et transfrontaliers, nécessitant des réponses globales fondées sur des approches gagnant-gagant et non « idéologiques », aussi bien au niveau local, national, régional, qu’international.

La nouvelle ambition de promouvoir une « diplomatie scientifique francophone » ouvre cet espace géopolitique à de nouveaux échanges entre les parties prenantes à ces problématiques. Notamment les politiques et diplomates, les scientifiques en général, et les chercheurs. En plus de l’écosystème éducatif et la société civile en général.

Plusieurs thématiques figurent au menu de cette rencontre. Parmi celles-ci, « Vers une Diplomatie Scientifique Francophone active »,  » l’Intelligence artificielle face à la pluridisciplinarité », ou encore l’Entrepreneuriat étudiant ».

Par ailleurs, à l’ère de l’essor de l’enseignement à distance dans les universités classiques et grandes Écoles, dans un contexte post Covid-19, la démocratisation du numérique éducatif figurera en bonne place des échanges. Ce, pour donner davantage d’intérêt à l’Université numérique du Gabon, dernière née dans l’écosystème universitaire national.

DT/FE (Srce ministère de l’Enseignement supérieur)

Burkina Faso : le nouveau gouvernement de transition connu

Article précédent

Ngounié/Mission gouvernementale : un rapport sera fait au président

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Monde