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National-Foot/Arriérés de salaires : les clubs mis à l’index

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Les présidents des clubs lors d'une réunion au ministère des Sports sur la dette du national foot. (Archives).

Libreville, 08 Mai 2023 (AGP) – La sortie du Premier ministre, Alain Claude Bilié-By-Nze, jeudi dernier, sur la situation des arriérés de salaires des joueurs du championnat national, bien que diversement appréciée, a néanmoins eu le mérite de mettre les présidents des clubs face à leurs responsabilités.

La mutualisation des charges vit-elle ses dernières heures? C’est du moins ce qui semble se dégager après la sortie dernièrement du Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilié-By-Nze, sur la question des arriérés de salaires des joueurs du National-Foot 1 et 2.

«Ce sont les entreprises qui recrutent et paient les joueurs. L’État vient en soutien. Les présidents des clubs doivent transformer leurs entités en entreprises», avait lâché Alain Claude Bilié-By-Nze. Lequel a encouragé les présidents des clubs à explorer les mécanismes de partenariats et sponsoring pour optimiser leur mode de fonctionnement.

Une sortie de l’ancien ministre des Sports qui a bien évidemment suscité de nombreuses réactions, particulièrement dans les milieux du football gabonais. D’aucuns y voyant en cela une sorte de « volte face » de l’Etat gabonais à assumer pleinement son engagement pris en début de saison. La mutualisation des charges, qui d’ailleurs n’en est pas une, vu la quasi absence de participation des clubs dans ce processus, implique l’Etat gabonais dans le paiement des salaires des joueurs, le déplacement, l’hébergement et la restauration des équipes.

Une posture de l’Etat providence qui vit probablement ces dernières heures. La période transitoire tirant vers sa fin. De quoi faire naître de réelles incertitudes quant à l’avenir de ces championnats, dont la désargentée Ligue Nationale de Football (Linaf) aura désormais mission d’organiser sans la contribution de l’Etat. Pas sûre, sans verser dans un pessimisme ambiant, qu’elle parviendra à relever cet immense défi, parce que affaibli par des clubs assujettis aux seules aides de l’ Etat.

Et dans l’incapacité de se réinventer, en dépit de nombreux millions perçus pendant plusieurs années. Certains n’ont même pas de siège, encore moins une page Facebook. Au point où l’on se demande comment ceux-ci ont fait pour être en phase avec le cahier de charges de la Linaf pour prendre part à la compétition.

Le gouvernement gabonais avait adopté, le 10 août 2022, le décret fixant les modalités de constitution d’une Société à Objet Sportif. Sauf qu’à bientôt un an de l’aboutissement de ce texte, plusieurs clubs et associations traînent encore le pas pour s’y conformer. Allez comprendre pourquoi…

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