Société & Culture

Mouvement d’humeur des agents de la Sogatra au ministère des Transports 

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Les agents de la Société Gabonaise de Transport (SOGATRA) ont observé un mouvement d’humeur lundi devant le ministère des Transports pour revendiquer dix (10) mois d’arriérés de salaires impayés auprès de la tutelle qui a bien voulu les recevoir. 

Dix (10) mois, c’est le nombre de mois que les agents de la SOGATRA ont passé sans salaire. Le lundi 28 décembre écoulé, ils ont observé un mouvement d’humeur devant le ministère des Transports pour exprimer leur mécontentement. Ces pères et mères de famille ne savent plus à quel saint se vouer. Au moment où le Gabon célèbre les fêtes de fin d’année, ces familles n’ont pas pu honorer le traditionnel rendez-vous du cadeau de Noël à leurs enfants. C’est ce qu’affirme un des agents sur les lieux. 

Éric Ndinga Tchibinda n’a pas hésité de rappeler l’importance de cet argent dans leurs vies. «Ce n’est pas normal, nous sommes des pères et des mères de famille. Nous garder comme ça plus de dix mois sans salaires et dans l’indifférence totale, ce n’est pas du tout normal. Nous refusons de vivre dans la mendicité. Certains n’ont pas pu inscrire leurs enfants à l’école. La Noël nous n’avons pas pu la célébrer dignement avec nos enfants faute de moyens financiers», a-t-il fait savoir. 

Le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, trouve à son arrivée un problème de paiement de salaires qui date de plusieurs années. Les syndicalistes ont demandé à le rencontrer afin de discuter sur une éventuelle sortie de crise.

«Monsieur le ministre a promis satisfaire notre requête après une visite au trésor public, afin qu'on nous paye ne fût-ce qu'un ou deux mois. Il nous a demandé de lui accorder juste la journée d'hier et celle d'aujourd'hui, ensuite il viendra lui même en personne à la base SOGATRA pour nous donner la suite. Mercredi au plus tard, il nous fera le compte-rendu, quelque soit la décision du Trésor», a rassuré le même Éric Ndinga Tchibinda.

Les agents de la SOGATRA sont dans une longue attente. La prochaine visite du ministre dans leurs locaux déterminera si ces derniers entreront en possession de quelques mois de salaires, et finir l’année en beauté.

Marielle ILAMBOUANDZI 
 

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