Société & Culture

Mouvement de grève: les éco-gardes revendiquent toujours plusieurs mois de salaires impayés

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Les éco-gardes ont lancé leur mouvement de grève le lundi 22 mars.

Le sit-in des éco-gardes, organisé le lundi 22 mars dernier au sein de leur direction technique sise au Cap Santa-Clara au Nord de Libreville, dans le cadre de leur mouvement de grève pour revendiquer 4 mois de salaires impayés, a vu l’intervention de la Gendarmerie nationale.

Les éco-gardes sont bien décidés à obtenir gain de cause de leurs revendications, notamment, 4 mois d’arriérés de salaires qui devraient être payés par le fonds Ecofac 6, l’amélioration de leurs conditions de travail, la préservation des droits professionnels et le versement des cotisations à la CNSS et Ascoma, pourtant prélevées, précisent-ils. «Des droit sociaux légaux qui, s’ils sont réglés, ramèneront la sérénité au sein de l’Agence nationale des parcs nationaux perfusée par des milliards, tant bien nationaux que provenant de bailleurs de fonds internationaux», disent-ils.

Ces derniers rappellent que ce énième mouvement de grève est consécutif à la non-satisfaction par la tutelle de revendications datant du 14 mars dernier. Cependant, il semblerait que les autorités de cette agence ne l’entendent pas de cette oreille, bien que le droit à la grève soit en vigueur au Gabon. Par conséquent, ils ont été repoussés par les éléments de la gendarmerie, avec la bénédiction du directeur technique de l’ANPN, ont-ils affirmé.

«Nous sommes en grève depuis le lundi 14 mars dernier. Nous avons décidé de changer de lieux et d’effectuer un piquet de grève à l’intérieur de la direction technique, et pas à l’extérieur de peur de troubler l’ordre public pour rester en conformité avec la loi. Malheureusement, sur instruction de M. Hubert Ella Ekogha, nous étions étonnés de voir la Gendarmerie nationale intervenir et nous intimer l’ordre de libérer les lieux», a déclaré un des agents grévistes.

«Cette situation ne semble pas être nouvelle au sein du ministère des Eaux et Forêts. Cette pratique avait déjà été dénoncée par le Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (SYNAPEF). Des méthodes qui vont à l’encontre de certaines dispositions du code du travail en vigueur dans notre pays», ont-ils dénoncé.

RNA/AGP

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