Ngounié

Mouila : Les populations de la Ngounié sensibilisées sur la fermeture de la chasse

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Le directeur provincial des Eaux et Forêts de la province de la Ngounié, le Colonel Pascal Ondo Mbeng, vient de boucler sa tournée de sensisibilisation sur la fermeture et l’ouverture de la chasse à travers l’ensemble des neuf départements de la province et leur rappeler le type d’espèces animales à consommer pendant cette période de fermeture notamment.

La tournée, qui rentre dans le cadre de ses missions régaliennes, a permis au directeur provincial des Eaux et Forêts de la Ngounié d’instruire ses collègues officiers de police judiciaire (OPJ) à compétence spéciale, mais chefs de cantonnement des Eaux et Forêts dans certains départements, à sensibiliser les populations de leurs circonscriptions administratives respectives sur les consignes du gouvernement pendant la période de fermeture de la chasse, principalement sur les espèces intégralement protégées. Car selon lui, la fermeture de chasse est liée à la multiplication des animaux. 

«En cette période qui commence de septembre jusqu’au mois de mars, on décrète que la chasse est fermée parce que cette période est uniquement pour la reproduction des espèces fauniques. Pour cela, il est interdit de faire du braconnage, mais on peut tuer deux à trois espèces, pas plus pour la consommation et non pour la commercialisation comme on le voit partout dans nos villages», a-t-il dans les milieux habités. 

Pour autant, cette interdiction sur les espèces intégralement protégées est régie par les articles 208 et 215 du code forestier, lequel dit que «Tout contrevenant à la loi sur le non respect de ces articles s’expose à des peines d’emprisonnement ferme allant de 6 mois à 1 an, voire plus, assorti d’une amende d’1 million et plus». 

Pour l’heure, l’hérisson, le porc-épic et la gazelle sont les seules espèces autorisées à la consommation pendant cette période de fermeture de la chasse, a-t-il fait savoir. 

Partout, la sensibilisation a été la même. Le Colonel Pascal Ondo Mbeng et ses collaborateurs ont insisté sur le sens de la sensibilisation à l’endroit des chasseurs: «Vous devez savoir qu’autant que nous sommes, nous avons des droits, c’est le cas également des animaux qui sont en brousse, nous avons le devoir de les protéger au lieu de les massacrer pour ne pas en faire fortune», a dit le provincial, en s’appuyant sur l’exemple des éléphants qui détruisent les plantations. 

«Nous ne sommes pas contre lorsque vous les tuez, mais après signalez au moins à qui de droit au lieu de passer à la vente des ivoires. Et vous savez que de nombreux chasseurs sont en prison à cause de la vente des ivoires, la loi est dure, mais c’est la loi», a-t-il signifié. 

La sensibilisation n’était pas à sens unique, des zones d’ombre ont été étayées, non sans rappeler que l’Etat, de son côté, est en train d’expérimenter des techniques dans la province de l’Ogooué-Ivindo (nord-ouest) pour décourager et repousser les pachydermes à aller vers les plantations des paysans. 

IPK/JPM

 
 

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