Ngounié

Mouila : le suivi de la RSE enseigné aux communautés impactées par Olam Palm

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MOUILA (sud), 27 avril (AGP) – Les communautés riveraines du lot 3, dans les départements de la Mougalaba, Dola et Douya-Onoye impactées par les activités de la filière agro-industrielle et forestière, notamment du palmier à huile par la société Olam Palm Gabon, ont acquis vendredi dernier à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié, des principes du protocole de suivi des engagements environnementaux et sociaux, en vu du respect de leurs droits communautaires et zones de vie.

Aidés par les Organisations de la société civile (OSC) Femme, Environnement, Santé et Education (FENSED) et Formations Nouvelles, des représentants des villages Sanga, Mbadi, Nanga dans le département de la Dola, Moutassou, Douya, Koumbanou, Ikolo (Douya-Onoye) et Okoumbou (Mougalaba) ont vu leurs capacités renforcées sur les aspects techniques de l’application des standards de certification et de la cartographie participative. Cest dans l’optique de la mise en place dun protocole qui s’articulerait autour de plusieurs questionnements « Où ? Quand ? Comment ? Avec quoi ? », de sorte que ces OSC plus structurées et compétentes puissent affirmer leur position vis-à-vis des gouvernants et du secteur privé, tout en assurant le développement des activités des entreprises, dans le respect de l’environnement et des droits communautaires.

A cette occasion, le secrétaire général de province, Michel Léandre Tchibinda, en lieu et place du gouverneur Paulette Mengue M’Owono empêchée, a invité les participants à être plus actifs, en proposant des solutions qui satisfassent tout le monde. Ce, en présence des préfets de la Mougalaba, Maurice Oyé Essono, et de la Dola, Alphonse Ndemé.

Lors des échanges interactifs, quelques préoccupations ont été soulevées, à l’exemple de l’accès aux zones de chasse, l’accès aux plantations conditionnées par la présentation d’un badge, la difficulté de convaincre les indécis sur certaines choix, d’aucuns pensant à tort que leurs droits sont violés, malgré les accords signés et contenus dans les cahiers de charges contractuels assortis du CLIP (Consentement, Libre, Informé, Eclairé et Préalable) avant toute installation de projet.

La formation a été mise en oeuvre par le Fonds mondial pour la nature (WWF-Gabon), qui vise à mettre fin à la dégradation de l’environnement naturel de la planète, et à construire un avenir dans lequel les gens vivent en harmonie avec la nature, en conservant la diversité biologique du monde, en veillant à ce que l’utilisation des ressources naturelles renouvelables soit durable, et en promouvant la réduction de la pollution et du gaspillage. La formation a en outre été financée par l’Agence française de développement (AFD).

AGP/JPM

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