Ngounié

Mouila : l’accès à la terre en milieu rural expliqué aux communautés pilotes sélectionnées

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Les participants à la fin de la formation.

MOUILA (sud), le 11 janvier 2023 (AGP) – Les travaux d’un atelier de formation sur «la diversité bio culturelle en renforçant la résilience des communautés et des écosystèmes au Gabon», se sont tenus, ce mercredi à Mouila, le chef-lieu de la province de la Ngounié, avec pour objectif d’expliquer aux communautés rurales la procédure à suivre pour l’obtention d’une propriété.

Facilité par ONG Muyissi Environnement, dont le président est Ladislas Désiré Ndembet, cet atelier vise à éclairer les communautés rurales sur l’accès à la terre et au titre foncier rural. Selon le conférencier, Fleur Edo Biboutou Bikouati, chef du service législation et contentieux à la direction provinciale de l’Habitat et de l’Urbanisme de la Ngounié, il était question de faire la formation sur l’accès à la propriété en milieu rural.

«On y a égrainé les différentes procédures d’attribution et de régularisation de documents pour aboutir à l’obtention du titre foncier, de manière normale. Le dossier y relatif nécessite quatre intervenants (services) : Domaine et Services départemental, Agence nationale de l’urbanisme et des travaux topographiques (ANUTTC), Tribunal de Mouila et Conservation foncière», a-t-il précisé.

Pour lui, «la régularisation foncière peut être définie comme l’ensemble des opérations permettant à un occupant «illégal» de devenir propriétaire foncier ». A ce titre, il a relevé que le postulant passe nécessairement par l’ouverture d’un dossier, suivi des travaux d’urbanisme, topographiques et cadastraux, lesquels finissent par une évaluation foncière, l’archivage et la transmission du dossier à l’ANUTTC.

«Tout individu vivant en zone rurale peut prétendre à un titre foncier sans exception, et en avoir est utilement un gage», a-t-il fait savoir. Avant de rassurer les représentantes des communautés face aux agro industriels qui s’accaparent des grandes surfaces de terre pour leurs activités économiques.

Quelques participants à l’atelier.

Pour sa part, le membre de l’ONG Muyissi Environnement, Rodrigue Mihindou Mbina, par ailleurs coordinateur dudit projet, qui intervenait sur la semence, a fait remarquer la nécessité de cette formation. Pour lui, «sans l’accès à la terre, il est difficile de parler de la semence endogène».

D’où la présence des communautés pilotes sélectionnées, pour les informer que le titre foncier ne se trouve pas uniquement dans la zone urbaine, preuve de l’existence des services décentralisés de la direction provinciale du Cadastre dans les chefs-lieux départementaux.

Les participants, majoritairement des femmes venues des villages Kanda dans le département de la Louétsi-Wano, Ferra, Nanga et Mbadi dans le département de la Dola (sud de la Ngounié), Moutambe-Sane-Fumu et Mamiengué du département de Tsamba-Magotsi (nord de la Ngounié), ont également eu des échanges avec Yves Mapangou, autre membre de Muyissi Environnement, chef du département Agro industries.

JPM/NTI/ANM/FSS

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