Ngounié

Mouila: Des détritus empêchent la circulation des eaux sous une passerelle

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L’incivisme de certains riverains a occasionné que ces derniers déversent des détritus sous une passerelle au point d’empêcher la circulation convenable des eaux sur le canal d’évacuation des eaux usées, à la zone dite «canal Makanda» au quartier Diouronda dans le premier arrondissement de la commune de Mouila, la capitale provinciale de la Ngounié (Sud).

De jour comme de nuit, des ordures ménagères sont déversées à une espèce de poubelle, arrivée à saturation, sous une passerelle qui doit son existence lorsqu’on a creusé le canal d’évacuation des eaux usées des bassins versants de la ville vers le fleuve Ngounié. Mais avec l’arrivée des pluies, le risque à cet endroit est de voir les eaux sortir du lit et provoquer des inondations aux alentours, l’eau ne coulant que péniblement à cause des bouteilles en plastics, boîtes de conserves, vêtements et autres appareils ménagers jetés dessus donnant l’impression de voir un matelas d’objets de tout genre. 

Cette décharge à ciel ouvert interpelle plus d’une personne une fois les pieds sur la passerelle alors qu’en-dessous se sont des immondices. Bien de passants l’empruntent en se bouchant le nez à cause des odeurs nauséabondes qui s’y dégagent. Les premières victimes de l’endroit sont bien sûres celles riveraines des lieux et bien d’autres, en plus des comportements indécents qu’ils montrent, sans aucun respect des règles environnementales. 

«Les autorités nous demandent de protéger la nature pour notre propre santé, mais les gens agissent comme ils veulent sans se soucier des autres. Aucune sanction ne tombe contre ces indélicats, malgré le fait qu’ils soient parfois pris en flagrant délit», s’est indigné Giscard, traversant le site oublié dans l’ordre de ramassage des ordures ménagères par les équipes de la voirie municipale. 

Seulement, à l’un des bouts de la passerelle, est dressée une pancarte érigée par l’équipe sortante de la mairie «interdisant formellement de jeter les ordures sous peine d’amende», rien n’y est fait. Au contraire, «c’est comme si la solidarité de ne pas trahir son prochain qui commet un acte incivique est légalisée dans notre société», a ironisé un notable, se souvenant de son vécu pendant la coloniale. 

IPK/JPM

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