Haut-Ogooué

Moanda : Elus politiques et notables interpellés face aux violences faites aux femmes

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Les sénateurs au cours de la rencontre.

Dans le cadre du compte-rendu parlementaire, à l’issue de la première session ordinaire de l’année 2021, les vénérables sénateurs Delmond N’Gayis Otounga et Marie-France Lengoungou Moupassi, ont, il y a quelques jours, présenté et expliqué aux populations du département de la Lébombi-Léyou, différents textes de lois examinés et adoptés par la Haute Chambre du Parlement.

Les élus municipaux, auxiliaires de commandement, entre autres, ont pris actes des lois votées par le sénat au cours de la première session ordinaire de l’année 2021, qui s’est déroulée à la salle de fête de l’hôtel de ville de la commune de Moanda, dans le Haut-Ogooué (Sud-est).

C’est entre autres, le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°002/PR/2021, du 26 janvier 2021, portant disposition spéciales à l’élection des sénateurs. Une loi qui vise l’arrimage du Sénat aux nouvelles évolutions institutionnelles issues des récentes révisions de la loi fondamentale.

«A la suite de la récente révision constitutionnelle, le département de la Lébombi-Léyou se retrouve aujourd’hui avec deux sénateurs. Un sénateur élu et un sénateur nommé par décret présidentiel. Nous avons un mandat de 6 ans, qui court de 2021 à 2027», a indiqué le sénateur Delmond N’gayis Otounga, à l’assistance, avant d’ajouter «Nous avons besoin de vous, de votre amour, de votre soutien, de vos remarques, de vos observations, de vos suggestions, de vos sages conseils. Mesdames et messieurs les notables, nous avons grandement besoin de vous dans l’accomplissement de nos charges, de travailler dans la sérénité et de ne voir que l’intérêt général».

Ce dernier n’a pas manqué interpeller les uns et les autres à regarder dans la même direction pour un développement efficient des localités de Moanda et Mounana. «Aux cadres de nos deux localités, il nous a été donné de constater malheureusement, qu’au fil des années, les filles et fils du département de la Lébombi-Léyou, naviguent ensemble, mais ne semblent toujours pas regarder dans la même direction (…). Il nous faut, plus que par le passé, rassembler les cœurs et les énergies, être solidaires, regarder dans la même direction pour construire nos deux localités», a précisé le vénérable sénateur Delmond N’gayis Otounga, lors de son propos.

Les participants attentifs aux explications des Sénateurs.

A son tour, la sénatrice, Marie-France Lengoungou Moupassi, est revenue sur le projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes. Un texte qui prévoit un ensemble de dispositions, dont le but principal est d’assurer une meilleure prise en charge sociale, sanitaire, psychologique et judiciaire de femmes victimes de violences et, de définir les mécanismes de protection de ces dernières. A ce titre, elle a martelé face à l’assistance. «Ne taper plus les femmes, ne les maltraitez plus. Il n’est plus question que les femmes subissent toutes sortes de violences. Qu’elles soient physiques, qu’elles soient morales. Il existe désormais un numéro vert où l’on retrouve des policiers, les affaires sociales, des magistrats, des médecins». Une interpellation n’a pas laissé indifférent hommes et femmes, réunis à l’occasion de ce compte rendu parlementaire.

Pour la plupart des participants, cette rencontre a été une opportunité pour faire un rappel, ou être au fait, de la législation dans le pays. «Je dirais que ces échanges se sont bien passés. Ce sont des choses connues d’avance. Il a fallu des éclaircissements. Nous sommes contents de nos représentants au Sénat. Le point particulier, c’est celui qui dit qu’il ne faut pas battre sa femme, mais il y a tellement des problèmes dans les foyers», a souligné, quant à lui, un chef de village sur la route de Bakoumba.

Nancy Tali Ibinda

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